15/11/2011 à 13:51
Karine
Le Ranquas, le retour.
Voilà une photo qui me tient à coeur, prise lors de ma première visite du Ranquas en… 2006 ? . C'est un vaste espace de forêts, près et falaises sur le causse du Larzac.
Christian, propriétaire du terrain, est devenu peu à peu un très bon ami et aujourd'hui, à 63 ans il continue à gèrer son terrain en priorité pour la biodiversité.
Nous (mon ami et moi) l'aidons pas mal actuellement, et sommes là pour continuer le projet, même si les locaux enragent de ne plus pouvoir chasser sur ce terrain et ont multiplié les sabotages, tué un mouton, empoisonné un de ses chiens (border collie), poussé à tuer son cheval qui s'était échappé du terrain…
Bref, Christian a passé 30 ans devant ces pressions mais il est toujours là, toujours aussi motivé, c'est impressionnant la force de caractère qu'il a. Beaucoup auraient craqué à sa place.
Les moutons sont des black faces, race écossaise. Ces moutons peuvent rester dehors l'hiver, contrairement à d'autres races, ils n'ont pas besoin de bergerie (Christian n'ayant pas eu le droit d'installer une bergerie à cause des pressions locales).
Leur utilité : pâturer les milieux ouverts, qui sont aussi des zones de chasse pour l'aigle royal qui niche sur la propriété. Ainsi, les lapins et lièvres prolifèrent, principales proies de l'aigle. Les renards se regroupent sur la propriété aussi car ils n'y sont pas chassés, et ainsi, les populations de souris et rats sont régulées. Les renardeaux sont également des proies pour l'aigle. C'est toute une chaine alimentaire qui est reconstituée.
Et voilà une autre, prise le même jour, je vous présente petitlune
Parrainages : La réserve (association) fonctionne avec l'aide de sympathisants, membres et amis qui croient en l'utilité d'un petit bout de terre protégé et surtout géré. Chaque mouton est parrainé dès la naissance, ce qui permet de lui apporter soins et nourriture si besoin, et comme on l'a vu, de préserver tout un biotope pour l'aigle. Le parrainage est de 150 euros par an, sur la durée de vie du mouton (plus ou moins long s'il tombe malade). N'hésitez pas si vous êtes intéressés, on en a bien besoin.
Plus d'informations sur la gestion : www.reserve-ranquas.org
La photo a été prise avec mon ancien 350D et l'objectif 18-55 du kit de l'époque.
Voilà une photo qui me tient à coeur, prise lors de ma première visite du Ranquas en… 2006 ? . C'est un vaste espace de forêts, près et falaises sur le causse du Larzac.
Christian, propriétaire du terrain, est devenu peu à peu un très bon ami et aujourd'hui, à 63 ans il continue à gèrer son terrain en priorité pour la biodiversité.
Nous (mon ami et moi) l'aidons pas mal actuellement, et sommes là pour continuer le projet, même si les locaux enragent de ne plus pouvoir chasser sur ce terrain et ont multiplié les sabotages, tué un mouton, empoisonné un de ses chiens (border collie), poussé à tuer son cheval qui s'était échappé du terrain…
Bref, Christian a passé 30 ans devant ces pressions mais il est toujours là, toujours aussi motivé, c'est impressionnant la force de caractère qu'il a. Beaucoup auraient craqué à sa place.
Les moutons sont des black faces, race écossaise. Ces moutons peuvent rester dehors l'hiver, contrairement à d'autres races, ils n'ont pas besoin de bergerie (Christian n'ayant pas eu le droit d'installer une bergerie à cause des pressions locales).
Leur utilité : pâturer les milieux ouverts, qui sont aussi des zones de chasse pour l'aigle royal qui niche sur la propriété. Ainsi, les lapins et lièvres prolifèrent, principales proies de l'aigle. Les renards se regroupent sur la propriété aussi car ils n'y sont pas chassés, et ainsi, les populations de souris et rats sont régulées. Les renardeaux sont également des proies pour l'aigle. C'est toute une chaine alimentaire qui est reconstituée.

Et voilà une autre, prise le même jour, je vous présente petitlune

Parrainages : La réserve (association) fonctionne avec l'aide de sympathisants, membres et amis qui croient en l'utilité d'un petit bout de terre protégé et surtout géré. Chaque mouton est parrainé dès la naissance, ce qui permet de lui apporter soins et nourriture si besoin, et comme on l'a vu, de préserver tout un biotope pour l'aigle. Le parrainage est de 150 euros par an, sur la durée de vie du mouton (plus ou moins long s'il tombe malade). N'hésitez pas si vous êtes intéressés, on en a bien besoin.
Plus d'informations sur la gestion : www.reserve-ranquas.org
La photo a été prise avec mon ancien 350D et l'objectif 18-55 du kit de l'époque.