Certains font des efforts pour "
amener" l'art et la nature dans la ville.
J'en donne pour exemple la vue suivante, illustrant une "œuvre d'art" de Lois Weinberger, à laquelle la ville de Paris a "
apporté" son soutien !
Merci de noter (dans le texte reproduit ci-dessous) que l'artiste et/ou la ville de Paris, sans doute trop occupés artistiquement, n'ont pas pu bûcher l'orthographe, le français, et les lois de la nature :
- végétation
spontannée !
- les graines sont "
amenées" par le vent et les oiseaux (avec leurs petites mains, bien sûr)
- l’œuvre incite une réflexion ! (moi, j'aurais dit "
à une réflexion")
- et enfin, les oiseaux amènent des graines,
moi qui pensais qu'ils les mangeaient…
(pas sûr non plus que E. Ouroumov soit bien compétent pour traduire depuis l'anglais)
Je préfère ne pas savoir combien a coûté cette œuvre d'art au(x) contribuable(s) et/ou aux parisiens
Le panneau informatif, à proximité, a écrit :
Portable garden | 1994/2016, de Lois Weinberger
sacs, terre, végétation spontannée
galerie Salle Principale | 2016
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Installation | du 20 mai 2016 au 06 mai 2017
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L'œuvre Portable garden (Jardins portables) de Lois Weinberger est composée de simples sacs de transport qui connotent, à travers leur économie de moyens, les strates sociales, le dénuement, l'immigration et la mobilité dans un contexte de globalisation. Disposés dans une parcelle urbaine du 19ème arrondissement de Paris, l'artiste propose de s'en servir comme jardin pour les graines qui sont amenées naturellement par le vent et les oiseaux. À partir de leur installation et de leur remplissage avec de la terre provenant de friches urbaines, les plantes poussent librement et s'enracinent, faisant disparaître progressivement les sacs. Au fil des saisons, leur présence est amenée à devenir invisible, cultivant ainsi un jardin immatériel dont l'exploration se fait de plus en plus par le pensée plutôt que par la vision. L'œuvre interpelle le passant et incite une réflexion sur les analogies entre nature et culture, les manières d'envisager et habiter un espace urbain, la diversité et le regard porté sur ce qui est considéré comme étant étranger, que ce soit dans le règne végétal ou la société humaine. E. Ouroumov
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avec le soutien de la Ville de Paris