Rue Ontario, un monde gris

11/04/2011 à 14:51

fanatique2numerique

Il y a qq jours, je me suis promené dans une rue de Montréal. La rue Ontario.
C'est un endroit pauvre.
Gris.
Mais il y a toujours un coin de ciel bleu.

J'avais le 18/55 avec lequel je me suis essayé à voler des images.
Qu'en pensez vous ?










Laissez vous aller. Les critiques gentiment correctes ne me font pas avancer.
Soyez objectifs.

Merci d'avance

11/04/2011 à 23:29

lili la souris

la 3ème je trouve et la plus intéressante de ta série ! Pourquoi : tout simplement le sujet, l'usine crade donne une âme à cette photo !


Pour les 2 autres je ne comprends par pourquoi les avoir penché . je ne trouve pas d'interets pour ce genre de cadrage ! et je ne les trouves pas parlante !
Voilà mon ressentie
12/04/2011 à 00:16

altahine

Alors pour ma part je préfère la 2, j'aime le cadrage, ça me fait penser à une image de film et j'aime beaucoup le reflet du ciel sur la vitrine qui correspond à tes indications liminaires. La 1 en revanche je ne lui trouve pas beaucoup d'intérêt, et pour le tilt je rejoindrai un peu l'avis de lili, je ne trouve pas que ça apporte grand chose (enfin à mon sens).
La 3 j'aime assez aussi, une prédilection pour les personnages de dos… ça parle pas mal, mine de rien ,une silhouette de dos.
12/04/2011 à 00:33

cacale

Pour la première pas grand chose à ajouter de plus que déjà dit, le cadrage penché exagérément peut en certain cas dynamiser une photo, mais quand il s'agit de personnages c'est plus rare.
En général on retrouve ce genre de cadrages en photo d'architecture (La Défense) ou pour des engins motorisés pour accentuer l'impression de vitesse.
Pour la seconde oses le carré, ce format ne me semble pas idéal d'autant que le bas du mur n'apporte rien de plus à l'image alors coupes donc au carré pour voir;)
Comme lili j'aime bien la dernière, ça sent "le nord de la France" (Pour l'ambiance s'entend) avec ses usines et ses vieilles gens qui parfois se trainent, usés par le boulot.
Un soupçon de tristesse dans cette photo que je verrais bien en N&B du coup pour renforcer son côté mélancolique ;)
12/04/2011 à 08:09

Karine

Pour donner mon ressenti sur l'ensemble de la série, je ne ressens pas trop la misère. La tristesse sans doute, qui concerne beaucoup de personnes en ville (riche ou pauvre), mais ces photos auraient pu être prises dans n'importe quelle ville finalement. Peut-être que ce côté là ne ressort pas assez, puisqu'apparemment c'est ce que tu as voulu montrer.
12/04/2011 à 13:30

fanatique2numerique

Merci pour les commentaires. C'est apprecié.
Pour expliquer un peu.
-le "penché" dans chaque photo. Je voulais m'amuser avec le 18/55mm de canon. Optique plus que bon marché. Je voulais voir si on pouvait en tirer quelque chose.
On a l'habitude en "photo de rue" de prendre un telé. J'aime pas ça. Ça donne un coté chasseur de zoo. je photographiais de près, au plus grand angle possible. et sans viser, l'appareil à bout de bras.
Pour une raison bizarre, toutes les photos ont le même angle d'inclinaison. Mais je trouve ça intéressant.

C'est vrai que la série aurait pu se faire partout. Mais je n'ai souvent pas déclenché pour des sujets qui auraient été plus "forts". Question de pudeur ou de gène, je sais pas.

Si la pierre, est souvent très présente, c'est ce qui me semblait constant dans les images. Le ciment, la rue, des personnes sans couleurs et le ciel bleu parfois.

Merci pour vos commentaires qui vont plus loin que les passages de brosse à reluire qui n'apportent rien.
05/08/2011 à 16:01

L3nes8me

fanatique2numerique a écrit :

… On a l'habitude en "photo de rue" de prendre un telé. J'aime pas ça. Ça donne un coté chasseur de zoo…/… Mais je n'ai souvent pas déclenché pour des sujets qui auraient été plus "forts". Question de pudeur ou de gène, je sais pas.

Si la pierre, est souvent très présente, c'est ce qui me semblait constant dans les images. Le ciment, la rue, des personnes sans couleurs et le ciel bleu parfois.

Merci pour vos commentaires qui vont plus loin que les passages de brosse à reluire qui n'apportent rien.






Tiens je te découvre après ton post "Liberté"…
J'adore ces mots - mis en gras - et qui confirme ta grande humanité :)

Outre, un très bon photographe, serais-tu un type "bien" ?

Bon, au chapître critique (et Jéhovah, Lénine et P. Desproges savent que je suis mal placé) j'en ai deux à te faire :
sur les deux premières photos, il me semble que l'on gagnerait peut être à couper deux ou trois centimètres en bas de l'image non ?

La dernière ? Superbe ! Cette femme qui avance, épaules rentrées et dos vouté vers un futur gris, les lignes (rambarde à gauche, muret à droite, usine et rue) qui la guident vers un destin auquel elle s'est résignée… quelle force !

Sans mentir, j'ai déjà eté estomaqué, époustouflé mais là, toi, je vais te suivre :-t