Pour la suite, il y a deux evenements :
-"Again Kumano Pilgrimage" qui n'est pas un matsuri a proprement parlé, mais une reconstitution d'un pèlerinage de l’époque Heian.
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Le Nachi No Ogi Matsuri.
Nachi-no-Hi-Matsuri, l'un des trois grands festivals du feu au Japon, se tient dans les monts Kumano, à cheval sur les préfectures de Wakayama et de Mie, inscrits au Patrimoine mondial de l'humanité. Plus précisément, c'est le sanctuaire Kumano Nachi-taisha qui est au centre du festival. Douze mikoshi (sanctuaires portatifs) vermillon de 6 mètres de haut, décorés d'éventails ogi et de miroirs, reproduisent l'image des chutes Nachi-no-Otaki qui se trouvent à proximité du sanctuaire et sont vénérées comme une divinité.
Pendant le festival, douze gigantesques torches de pin sont agitées près des mikoshi, si proches qu'il semble que ces sanctuaires sont sur le point de s'enflammer. Ce spectacle créé une atmosphère de grand mysticisme. Les énormes torches représentent à la fois les douze divinités résidant à Kumano et les douze mois de l'année. Chacun des mikoshi est habité de l'esprit de l'une des divinités qui se trouve ainsi purifié au feu des torches. L'énergie de vie est renforcée au travers de ces rituels sacrés, ce qui est l'un des objectifs importants du festival.
Dès que le festival commence, des gens portant les sanctuaires portatifs sur leurs épaules montent en courant les escaliers du sanctuaire tout en poussant de grands cris, alors que d'autres personnes brandissant les grandes torches de pin se précipitent en sens inverse, à la grande joie des spectateurs. Puis les mikoshi et les torches sont amenées aux chutes de Nachi où a lieu un rituel pour que la puissance de la divinité de la cascade emplisse les alentours. Ces chutes d'eau font 133 mètres, et en regardant vers le haut avec en arrière-plan la forêt primaire donnent assurément l'image de quelque chose de sacré.
Autant le premier je l'ai découvert par hasard et les photos sont sorties quasi toutes seules, autant le deuxième, comment dire… dur dur !
Et après beaucoup de questionnement, de stress et d'inquiétudes diverses, je peux dire … enfin je crois … que j ai réussi !
Arrivée a Kii-katsuura, beaucoup de touristes, vraiment beaucoup … aie ça va être bondé ! Comme indiqué sur le site du JNTO.
C est là que le stress arrive !
Le festival dure une bonne partie de la journée, mais LE moment le plus intéressant ne dure que 20 mn.
On rentre à l'hôtel, un coin internet, vite on saute dessus ! je cherche deux trois infos, surtout en langue japonaise (merci chérie !).
On découvre que très souvent les meilleures places sont prises dès 5/6 h du mat … le drame. Je ne suis pas surpris, les japonais aiment la photo, leur pays, leurs traditions, ils sont capable de tout des qu'ils peuvent combiner tout ca. J'en ai déjà fait l’expérience à Kyoto et aux Meoto Iwa.
Tant pis je prends la décision de partir à 9h de l hôtel pour le bus de 9h30 direction Nachi San et sa grande cascade.
Durant le trajet, je prends aussi la décision de lâcher tout le festival pour ne me concentrer que sur la cérémonie du feu.
A l'arrivée je comprends que c est la bonne décision. Car le sanctuaire est très étalé, le trajet du cortège se déroule sur au moins 1 km.
Tout le monde monte a Nachi Taisha, moi je descends aux chutes d eau directement.
Et effectivement, les meilleures places sont déjà prises. Je vois un ptit coin encore dispo, je vise, y a une pancarte qui gène un peu mais ca devrait le faire, je me pose.
La place étant réservée, il me reste 4 heures à attendre… oui, 4 foutues longues heures d attente pour 20 mn d'extase qui tourneront peut être au cauchemar !
Stress !
je zieute les appareils autour de moi, iso, ouverture, y a de tout… aie aie aie !
je teste les objos, cadrage, temps de pose, je me décide pour le 70/200 advienne que pourra.
La zone se remplie lentement… la pression monte.
Ambiance :
au fil de l'attente les gens s'installent, ca se colle de plus en plus, se rapproche de la corde … oh mon dieu ! la pancarte ne me gène plus, bonheur !
Ça c'est bon !
Petite précision : la météo ne rends pas les choses faciles.
il fait chaud, très chaud, la température ressentie encore plus haute, le taux d humidité est stratosphérique.
Les articulations dérouillent, j ai mal au "luc" du fait d être assis a même le sol, le dos j en parle même pas.
Tour a tour on part marcher un peu pour se détendre et boire un peu.
heureusement il y a quelques nuages, les arbres couvrent bien et la cascade donne un petit souffle d'air frais.
Ça transpire de partout, mais la serviette blanche (la meilleure amie de l'homme au japon en ete) connue sous le nom d'hankachi, évite quelques drames.
Seul bémol… les portables a bout de bras et les perches pour appareil a écran orientable … je maudit l inventeur de ces sal*.
heureusement ça n ira pas trop loin, les "pros" de la photos intervenant assez vite pour calmer la chose. Mais purée ! quel daube !
D'autant plus qu il y a une certaine forme de solidarité, les plus grands n'hésitant pas a passer derrière pour laisser leur place aux plus petit en taille.
Ça s'agite sur les escaliers, on évacue…
Ça commence !