27/07/2017 à 23:31
Martin D
Comme tous les matins je passais devant le vieux cimetière, plus personne n'y allait, les tombes étaient si vieilles qu'on ne pouvait même plus lire les inscriptions, un autre âge, un autre temps.
Il faisait froid ce matin là malgré le soleil et le ciel bleu, au moment de passer devant l'arbre des revenants je sentis une drôle d'odeur, du souffre ? Puis je vis une fumée de couleur ocre monter derrière le mur. Le plus étrange c'était cette absence de bruit, un silence angoissant…
J'étais là sur place me demandant si je n'étais pas en train de vivre un cauchemar. Mais peu à peu ma peur fit place à une sérénité, au dessus du mur une lumière aveuglante se fit jour.
Un océan de lumière m'entoura, je me sentis happé par par cette lumière si forte mais aussi si douce.
Je n'opposais aucune résistance bien au contraire, je m'habillais de sa blancheur et grand dieu jamais de ma vie je n'étais si bien avec moi-même.
Puis au loin je vis des silhouettes s'approchant doucement de moi, qui sont ces personnes ? Etais-je en train de rêver ? Je ne savais plus, perdue en ce lieu sans temps.
Des souvenirs revenaient en moi, de ma mère qu'en elle me prenait sur ses genoux, petit enfant sage, trop sage.
Des souvenirs douloureux aussi, huit heures de train ou le monde n'était plus monde.
Soudain le cortège de souvenirs prenait fin et j'entrevis, mon dieu ! maman, papa ! comment es-ce possible ? C'est vraiment vous ? Je voulais parler à eux mais aucun son ne sortait de ma bouche, je voulais crier mais je n'entendais que ma rage en moi de ne pas pouvoir m'exprimer.
Ils étaient tous là, grand-père, grand-mère, Léon, et tant d'autres qui sont partit trop vite, ils me regardaient, ils étaient beau, si beau que j'ai pleuré mais je ne sentais aucune larme sur mon visage.
Je restais là un temps infini à ressentir leur beauté, leur amour, j'ai compris que je n'avais nul besoin de paroles, au-delà des mots il y avait un partage…
Puis tout devenait noir autour de moi, je fermais les yeux.
J'avais froid et je sentais sur mon visage la chaleur du soleil, je rouvris les yeux, j'étais devant le mur du cimetière, tout était redevenue normal comme avant, mais rien n'était plus comme avant, et une larme perlait sur mon visage…
Il faisait froid ce matin là malgré le soleil et le ciel bleu, au moment de passer devant l'arbre des revenants je sentis une drôle d'odeur, du souffre ? Puis je vis une fumée de couleur ocre monter derrière le mur. Le plus étrange c'était cette absence de bruit, un silence angoissant…
J'étais là sur place me demandant si je n'étais pas en train de vivre un cauchemar. Mais peu à peu ma peur fit place à une sérénité, au dessus du mur une lumière aveuglante se fit jour.
Un océan de lumière m'entoura, je me sentis happé par par cette lumière si forte mais aussi si douce.
Je n'opposais aucune résistance bien au contraire, je m'habillais de sa blancheur et grand dieu jamais de ma vie je n'étais si bien avec moi-même.
Puis au loin je vis des silhouettes s'approchant doucement de moi, qui sont ces personnes ? Etais-je en train de rêver ? Je ne savais plus, perdue en ce lieu sans temps.
Des souvenirs revenaient en moi, de ma mère qu'en elle me prenait sur ses genoux, petit enfant sage, trop sage.
Des souvenirs douloureux aussi, huit heures de train ou le monde n'était plus monde.
Soudain le cortège de souvenirs prenait fin et j'entrevis, mon dieu ! maman, papa ! comment es-ce possible ? C'est vraiment vous ? Je voulais parler à eux mais aucun son ne sortait de ma bouche, je voulais crier mais je n'entendais que ma rage en moi de ne pas pouvoir m'exprimer.
Ils étaient tous là, grand-père, grand-mère, Léon, et tant d'autres qui sont partit trop vite, ils me regardaient, ils étaient beau, si beau que j'ai pleuré mais je ne sentais aucune larme sur mon visage.
Je restais là un temps infini à ressentir leur beauté, leur amour, j'ai compris que je n'avais nul besoin de paroles, au-delà des mots il y avait un partage…
Puis tout devenait noir autour de moi, je fermais les yeux.
J'avais froid et je sentais sur mon visage la chaleur du soleil, je rouvris les yeux, j'étais devant le mur du cimetière, tout était redevenue normal comme avant, mais rien n'était plus comme avant, et une larme perlait sur mon visage…