19/06/2013 à 17:34
venusmemnoch
Bah voilà. Que dire au juste ?
Peu de paroles, beaucoup de questions souvent sans réponses. Plus encore de la peur, car, si dans notre malheur on peut s'estimer heureux de ne pas avoir trop morflé (comparé aux villages voisins), la peur subsiste.
Non pas que la pluie revienne ou que les rivières se remettent à déborder. Non ce qui craint, ce sont les deux barrages qui menacent de céder.
Pas d’échappatoire, les routes sont coupées, on ne peut évacuer réellement, et ce sont pas moins de 8 mètres de haut d'eaux qui sont retenues, et qui fondraient sur nous en une vingtaine de minutes à peine.
Aux endroits les moins touchés l'eau se déverse.
Mais à quelques pas de là, le niveau monte vite
Certains tentent de sauver ce qu'ils peuvent le plus vite possible.
D'autres filment ou prennent des photos en restant à l'abri.
Les espoirs se tournent vers d'autres qui sont tout aussi impuissants que nous.
L'eau continue de dégueuler sans ce soucier de notre impuissance.
Les plus courageux(courageuses) tentent une traversée malgré tout.
Mais sur les visages se lisent le désespoir…
… et le dégout.
Peu de paroles, beaucoup de questions souvent sans réponses. Plus encore de la peur, car, si dans notre malheur on peut s'estimer heureux de ne pas avoir trop morflé (comparé aux villages voisins), la peur subsiste.
Non pas que la pluie revienne ou que les rivières se remettent à déborder. Non ce qui craint, ce sont les deux barrages qui menacent de céder.
Pas d’échappatoire, les routes sont coupées, on ne peut évacuer réellement, et ce sont pas moins de 8 mètres de haut d'eaux qui sont retenues, et qui fondraient sur nous en une vingtaine de minutes à peine.
Aux endroits les moins touchés l'eau se déverse.
Mais à quelques pas de là, le niveau monte vite
Certains tentent de sauver ce qu'ils peuvent le plus vite possible.
D'autres filment ou prennent des photos en restant à l'abri.
Les espoirs se tournent vers d'autres qui sont tout aussi impuissants que nous.
L'eau continue de dégueuler sans ce soucier de notre impuissance.
Les plus courageux(courageuses) tentent une traversée malgré tout.
Mais sur les visages se lisent le désespoir…
… et le dégout.