08/01/2015 à 18:23
Stef6
Bonjour,
Comme tout le monde je suis affligée.
Car, au delà de l'attentat terrible que représente l'attaque abominablement meurtrière de la rédaction de Charlie hebdo, c'est un grand symbole que l'on a détruit et une partie de ce que suis.
En effet, cette clique impertinente de joyeux lurons à l'humour gras, gracieusement acide, exubérant mais toujours juste, a participé à forger ma manière de rire et de penser.
J'ai grandi avec d'autres, et d'autres choses bien sûr, mais aussi avec ces dessins. Même si, quand j'étais môme, je ne comprenais pas toujours ce qu'ils disaient, j'ai été témoin de ce qu'ils produisaient sur mon entourage : le rire, la réflexion, les conversations animées ponctuées de bonnes blagues, entre amis ou en famille…
Ils ne me lâchaient pas les bougres : Cabu s'invitait même chez Dorothée, à Récré A2 !
Je ne suis pas très fêtes de Noël. Cette année j'ai fait un seul cadeau, à mon père : le premier tome des unes de Charlie hebdo 1969-1981. Quand j'ai demandé à ma mère si elle ne lui avait pas déjà offert et lui ai dit qu'il existe aussi un tome couvrant la période 1992-2011, elle m'a répondu : "oh tu sais, il vaut mieux le premier, les autres il les a ou il s'en souvient toujours, je lui achète toutes les semaines".
On a ri, encore.
Et hier les larmes.
Un texto de ma mère qui résume tout : "on est sous le coup, c'est comme si on perdait des amis".
C'est pourquoi, même si je ne suis pas très slogans collectifs d'habitude, celui-la me parle particulièrement.
Quand aujourd'hui j'ai voulu me changer les idées en reprenant mon exercice sur ce stylo, forcément, il m'est revenu en tête et je l'ai inclus dans le fond.
Comme ceci est un exercice, pas forcément réussit en plus, j'ai hésité à publier cette photo. Si malgré mon introduction vous trouviez cela déplacé, inconvenant, mal approprié ou autre je supprime mon poste.
Comme tout le monde je suis affligée.
Car, au delà de l'attentat terrible que représente l'attaque abominablement meurtrière de la rédaction de Charlie hebdo, c'est un grand symbole que l'on a détruit et une partie de ce que suis.
En effet, cette clique impertinente de joyeux lurons à l'humour gras, gracieusement acide, exubérant mais toujours juste, a participé à forger ma manière de rire et de penser.
J'ai grandi avec d'autres, et d'autres choses bien sûr, mais aussi avec ces dessins. Même si, quand j'étais môme, je ne comprenais pas toujours ce qu'ils disaient, j'ai été témoin de ce qu'ils produisaient sur mon entourage : le rire, la réflexion, les conversations animées ponctuées de bonnes blagues, entre amis ou en famille…
Ils ne me lâchaient pas les bougres : Cabu s'invitait même chez Dorothée, à Récré A2 !
Je ne suis pas très fêtes de Noël. Cette année j'ai fait un seul cadeau, à mon père : le premier tome des unes de Charlie hebdo 1969-1981. Quand j'ai demandé à ma mère si elle ne lui avait pas déjà offert et lui ai dit qu'il existe aussi un tome couvrant la période 1992-2011, elle m'a répondu : "oh tu sais, il vaut mieux le premier, les autres il les a ou il s'en souvient toujours, je lui achète toutes les semaines".
On a ri, encore.
Et hier les larmes.
Un texto de ma mère qui résume tout : "on est sous le coup, c'est comme si on perdait des amis".
C'est pourquoi, même si je ne suis pas très slogans collectifs d'habitude, celui-la me parle particulièrement.
Quand aujourd'hui j'ai voulu me changer les idées en reprenant mon exercice sur ce stylo, forcément, il m'est revenu en tête et je l'ai inclus dans le fond.
Comme ceci est un exercice, pas forcément réussit en plus, j'ai hésité à publier cette photo. Si malgré mon introduction vous trouviez cela déplacé, inconvenant, mal approprié ou autre je supprime mon poste.