28/05/2011 à 21:10
Henriette
Voici quelques photos prises en Crête, la semaine dernière.
Spinalonga est une presqu'île crétoise située près d'Elounda et d'Agios Nikolaos. La léproserie (la dernière ayant existé en Europe) se trouvait sur un îlot au nord de la pointe de cette presqu'île.
De 1904 à 1957, lorsque une personne contractait la lèpre elle était rayée du registre du village, n’avait plus le droit de vote, si elle avait un enfant il lui était systématiquement enlevé et placé dans un orphelinat, puis elle était enfermée sur Spinalonga, par mesure sanitaire.
Il y eut jusqu'à 400 lépreux vivant en communauté sur l’île, avec les corps de métiers qu’on trouve dans n’importe quel village grec : boulanger, barbier, pope…
La léproserie est restée opérationnelle jusqu'en 1957, puis les 20 derniers patients ont été transférés dans un hôpital à Athènes.
Malheureusement, même guéris, personne ne les attendait, on les évitait, ils ne trouvaient pas de travail. Les lépreux, bien que vivants, était civiquement morts.
Souvent, à Athènes, ils finissaient par regretter Spinalonga.
Sur « l’ile des maudits » peut-être avaient-ils créé une société idéale, humaine…
Si ce moment de l’histoire vous intéresse, je vous conseille le documentaire poignant de Jean-Daniel Pollet « L’ordre », dans lequel Raimondakis, un lépreux, décrit la vie de la communauté.
Spinalonga est une presqu'île crétoise située près d'Elounda et d'Agios Nikolaos. La léproserie (la dernière ayant existé en Europe) se trouvait sur un îlot au nord de la pointe de cette presqu'île.
De 1904 à 1957, lorsque une personne contractait la lèpre elle était rayée du registre du village, n’avait plus le droit de vote, si elle avait un enfant il lui était systématiquement enlevé et placé dans un orphelinat, puis elle était enfermée sur Spinalonga, par mesure sanitaire.
Il y eut jusqu'à 400 lépreux vivant en communauté sur l’île, avec les corps de métiers qu’on trouve dans n’importe quel village grec : boulanger, barbier, pope…
La léproserie est restée opérationnelle jusqu'en 1957, puis les 20 derniers patients ont été transférés dans un hôpital à Athènes.
Malheureusement, même guéris, personne ne les attendait, on les évitait, ils ne trouvaient pas de travail. Les lépreux, bien que vivants, était civiquement morts.
Souvent, à Athènes, ils finissaient par regretter Spinalonga.
Sur « l’ile des maudits » peut-être avaient-ils créé une société idéale, humaine…
Si ce moment de l’histoire vous intéresse, je vous conseille le documentaire poignant de Jean-Daniel Pollet « L’ordre », dans lequel Raimondakis, un lépreux, décrit la vie de la communauté.