La rue (zone) interdite documentaire sur le droit a l'image

23/06/2013 à 15:04

koriggan

«La rue zone interdite» film canadien de Gilbert Duclos

Synopsis : La rue zone interdite est un documentaire sur les limitations, voire l'interdiction, du droit de photographier ou de filmer la réalité et sur les conséquences graves que le jugement de l'arrêt Duclos a sur la mémoire visuelle de notre époque.La rue zone interdite, à travers le sujet de la photographie, démontre comment les valeurs dominantes de notre époque ont influencé la décision de la Cour Suprême du Canada et comment celle-ci, à son tour, porte un impact majeur sur la liberté d'expression et éventuellement sur le patrimoine visuel.

http://youtu.be/lhr1SLn2gU0


23/06/2013 à 17:20

solex

Très intéressant !

De mon côté, je n'ai jamais aimé photographier les gens, peut-être par timidité ou par pudeur. Mais très honnêtement, cela ne m'étonne pas qu'on en soit arrivé à une telle aberration dans une société où le "bonheur", et donc l'égocentrisme, est devenu une valeur commune et le but de l'existence. 

Ce qui me rassure, c'est que je fais quasiment que de la macro en ce moment, pas de risques que les 'tits insectes me fassent des procès.

Merci pour ce partage.

Cordialement,
so|ex
23/06/2013 à 19:24

koriggan

Un peu comme toi solex, j'ai du mal a photographier nos semblables et pour les mêmes raison.
Mais malgré tous, cela m'attire quand même et du coup lorsqu'il y a des fêtes alors je peut épancher ma soif de clichés sur l'humain,
cet bête bien bizarre quand même.

Il est clair que les insectes que j'affectionne aussi tous particulièrement sont des sujets bien plus simples a appréhender et en effets pour l'instant ont ne risque pas de procès avec la pratique de la macro.

  ;)

23/06/2013 à 21:19

Gatze

Merci pour ce lien très intéressant.
Jolie idée que de faire une expo pour montrer ce que la photo de rue sans âme pourrait devenir…
J'aime beaucoup prendre des photos d'inconnus. Pas forcément reconnaissables, mais là quand même. Je demande rarement l'autorisation, en général le naturel part au galop quand on sait qu'on est photographié.
23/06/2013 à 21:26

cocagne

les nouvelles pratiques de diffusion peuvent sans doute expliquer le raidissement qui s'opère dans les esprits. Nous sommes bien loin des amateurs qui tiraient en argentique pour l'usage d'un petit cercle ou des professionnels qui publiaient dans des médias qui avaient fort peu de chance de parvenir dans les contrées où les photos avaient été faites.

Je me souviens de pays où il était hors de question de brandir un appareil photo sans se voir couvert de menaces, je ne le comprenais pas à l'époque mais au fond ces gens avaient quelque part raison quand ils disaient qu'on leur volaient un part de leur âme en les reproduisant, ils avaient raison non pas que cette crainte ait quelque fondement mais parce qu'il leur appartenait à eux seul de juger de l'opportunité de les photographier.

D'ailleurs notre droit le prend bien en compte quand il dit que seul des photos ou des films destiné à informer , et sans jouer sur les mots, dispensent de l'approbation des sujets qui se trouveraient identifiables dans le champ. Il n'y a rien de nouveau juste une certaine cohue et une saturation devant la boulimie et le sans gène.