10/12/2016 à 10:52
Niala
Bonjour,
Je vous présente l'appareil photo auquel je suis le plus attaché, ce fut un coup de coeur quand je l'ai vu se présenter à moi de la part d'un méticuleux vendeur allemand il y a une dizaine d'années. Il est sorti de l'usine du fabricant Franke & Heidecke de Brunswick (Basse Saxe - Allemagne) en 1962, aujourd'hui cette usine existe encore (et d'autres) sous la marque Rollei. Franke et Heidecke ont commercialisé le premier modèle de Rolleiflex en 1928. Il a été suivi de très nombreux modèles et variantes, d'une qualité de fabrication et précision exceptionnelles, qui en fera l'appareil le plus prisé des photographes dans les années 50-60 jusqu'a l'apparition des 24x36 de qualité, plus compact (Leica, Contax mais surtout reflex pour les reporters).
F&H se fournissait en optiques chez ses voisins Zeiss Ikon (pour les Tessar 3.5 et les Planar 3.5 et 2.8) ou Schneider Kreuznach (pour les Xenar 3.5 ou Xenotar 2.8). Même si la différence est imperceptible sur les photos, les Rolleiflex équipés d'optiques Schneider ont moins bonne réputation que ceux (soit la très grande majorité) équipés en Zeiss. Tout comme le Zeiss Tessar (4 lentilles) n'a pas la même réputation que le Planar (5 puis 6 lentilles). L'optique de visée est toujours un Heidomast 2.8 fabriqué directement par F&H, la qualité optique dans ce cas n'est pas très importante, il faut par contre de la lumière, donc ouverture fixe de 2.8.
Il s'agit d'un TLR (Twin Lens Reflex en anglais), donc on vise par dessus avec l'image sur le dépoli qui provient de l'objectif de visée (celui du haut) via un miroir fixe à 45º, l'image est redressée mais inversée droite-gauche. L'appareil utilise de la pellicule format 120 (soit 6 cm de large) et prend des photos carrées en 6x6, un film permet de faire 12 photos. L'obturateur peut aller jusqu'a 1/500s, pose B au delà de 1s. Il peut se synchroniser avec un flash à bulbe (obsolète) ou électronique, il y a un petit inverseur pour sélectionner le type de flash. Il n'y a pas de vitesse de synchronisation car l'obturateur est central dans l'objectif (donc pas de rideau nécessitant une synchro). Pour le réglage de l'exposition, le Rolleiflex propose un ingénieux système de couplage vitesse/ouverture en fonction de la lumière, je mesure l'exposition avec la cellule (par exemple 17 au soleil avec de la pellicule 400 ISO), je règle cette exposition (17 dans notre exemple) à l'aide du petit ergot noir qui se trouve sur l'objectif, après le réglage de l'ouverture fera varier la vitesse pour toujours avoir 17 d'exposition, super simple et génial, même plus besoin de cellule avec un peu d'expérience. Ce système existe aussi sur d'autres moyen format, comme par exemple les Hasselblad.
Le bouton de mise au point se trouve à droite sur la photo, il intègre aussi l'indicateur de la cellule sélénium que l'on voit sous le logo Rolleiflex en face avant. Avantage : Une cellule sélénium ne nécessite pas de pile pour fonctionner. Inconvénient : Elle perd de ses propriétés avec le temps et sur expose. En plus l'aiguille et l'indicateur dans le bouton sont minuscules et sans sensibilité en basse lumière, finalement c'est une option (que j'ai sur le mien) peu utile, il vaut mieux avoir un bonne cellule à main comme ma Gossen ou tout simplement pas de cellule du tout avec un peu d'habitude et le système de couplage.
J'utilise essentiellement de la pellicule N&B Kodak TriX 400 mais aussi un peu de couleur toujours avec Kodak et de l'inversible (rare) avec de la Fuji Velvia. Le rendu est vraiment typique de cette époque, excellent piqué, transition net/flou importante mais douce et grain inimitable de l'argentique. L'objectif est fixe. J'ai le pare soleil d'origine, ainsi que 4 filtres couleur (rouge, orange, deux jaune), deux bonnettes Rollei pour photographier de près, l'étui cuir d'origine, sa courroie cuir avec pinces ciseaux et le manuel utilisateur d'origine. Il est petit par sa taille (par rapport aux autres MF) et plus léger que mes reflex.
Je vous présente l'appareil photo auquel je suis le plus attaché, ce fut un coup de coeur quand je l'ai vu se présenter à moi de la part d'un méticuleux vendeur allemand il y a une dizaine d'années. Il est sorti de l'usine du fabricant Franke & Heidecke de Brunswick (Basse Saxe - Allemagne) en 1962, aujourd'hui cette usine existe encore (et d'autres) sous la marque Rollei. Franke et Heidecke ont commercialisé le premier modèle de Rolleiflex en 1928. Il a été suivi de très nombreux modèles et variantes, d'une qualité de fabrication et précision exceptionnelles, qui en fera l'appareil le plus prisé des photographes dans les années 50-60 jusqu'a l'apparition des 24x36 de qualité, plus compact (Leica, Contax mais surtout reflex pour les reporters).
F&H se fournissait en optiques chez ses voisins Zeiss Ikon (pour les Tessar 3.5 et les Planar 3.5 et 2.8) ou Schneider Kreuznach (pour les Xenar 3.5 ou Xenotar 2.8). Même si la différence est imperceptible sur les photos, les Rolleiflex équipés d'optiques Schneider ont moins bonne réputation que ceux (soit la très grande majorité) équipés en Zeiss. Tout comme le Zeiss Tessar (4 lentilles) n'a pas la même réputation que le Planar (5 puis 6 lentilles). L'optique de visée est toujours un Heidomast 2.8 fabriqué directement par F&H, la qualité optique dans ce cas n'est pas très importante, il faut par contre de la lumière, donc ouverture fixe de 2.8.
Il s'agit d'un TLR (Twin Lens Reflex en anglais), donc on vise par dessus avec l'image sur le dépoli qui provient de l'objectif de visée (celui du haut) via un miroir fixe à 45º, l'image est redressée mais inversée droite-gauche. L'appareil utilise de la pellicule format 120 (soit 6 cm de large) et prend des photos carrées en 6x6, un film permet de faire 12 photos. L'obturateur peut aller jusqu'a 1/500s, pose B au delà de 1s. Il peut se synchroniser avec un flash à bulbe (obsolète) ou électronique, il y a un petit inverseur pour sélectionner le type de flash. Il n'y a pas de vitesse de synchronisation car l'obturateur est central dans l'objectif (donc pas de rideau nécessitant une synchro). Pour le réglage de l'exposition, le Rolleiflex propose un ingénieux système de couplage vitesse/ouverture en fonction de la lumière, je mesure l'exposition avec la cellule (par exemple 17 au soleil avec de la pellicule 400 ISO), je règle cette exposition (17 dans notre exemple) à l'aide du petit ergot noir qui se trouve sur l'objectif, après le réglage de l'ouverture fera varier la vitesse pour toujours avoir 17 d'exposition, super simple et génial, même plus besoin de cellule avec un peu d'expérience. Ce système existe aussi sur d'autres moyen format, comme par exemple les Hasselblad.
Le bouton de mise au point se trouve à droite sur la photo, il intègre aussi l'indicateur de la cellule sélénium que l'on voit sous le logo Rolleiflex en face avant. Avantage : Une cellule sélénium ne nécessite pas de pile pour fonctionner. Inconvénient : Elle perd de ses propriétés avec le temps et sur expose. En plus l'aiguille et l'indicateur dans le bouton sont minuscules et sans sensibilité en basse lumière, finalement c'est une option (que j'ai sur le mien) peu utile, il vaut mieux avoir un bonne cellule à main comme ma Gossen ou tout simplement pas de cellule du tout avec un peu d'habitude et le système de couplage.
J'utilise essentiellement de la pellicule N&B Kodak TriX 400 mais aussi un peu de couleur toujours avec Kodak et de l'inversible (rare) avec de la Fuji Velvia. Le rendu est vraiment typique de cette époque, excellent piqué, transition net/flou importante mais douce et grain inimitable de l'argentique. L'objectif est fixe. J'ai le pare soleil d'origine, ainsi que 4 filtres couleur (rouge, orange, deux jaune), deux bonnettes Rollei pour photographier de près, l'étui cuir d'origine, sa courroie cuir avec pinces ciseaux et le manuel utilisateur d'origine. Il est petit par sa taille (par rapport aux autres MF) et plus léger que mes reflex.