10/08/2011 à 20:22
L3nes8me
Képix ? Une bière glacée s'il te plait :)
Tiens, z'êtes là vous ? 'Voulez que j'vous raconte ? Ben voilà…
Je ne travaillais pas en montagne aujourd'hui, pas même dans un coin a-priori susceptible d'offrir le flanc à la prise de vue .
Je laisse donc mon barda chez moi et pars bosser sous un ciel pour une fois pas trop grisâtre . Les clients se suivent sans se resssembler (NON, je ne vous dirai pas quel est mon métier) et vient le moment où cette femme me fait entrer chez elle .
Nous traversons une pièce puis deux jusqu'à ce que je stoppe net à l'entrée d'une minuscule chambre d'environ trois mètres carrés .
A ma droite, la fenêtre avec des rideaux voile légèrement opaques et une de ces lumières :-o
Les meubles, des meubles de bois plein, doucement cirés, un napperon brodé sur le fauteuil et un papier-peint de fines fleurs campagnardes aux couleurs douces sur fond écru .
Le charme de cette pièce… essayez de l'imaginer voulez-vous . :)
Tout était douceur, confort et plénitude . Aucune faute de goût, pas de papier peint chargé, pas de bibelots hideux et… cette lumière :D
Le genre de chambre où l'on SAIT que l'on dormira bien et dans laquelle on s'imagine s'éveiller au matin, reposé et serein, le visage doucement caressé par les premiers rayons du soleil . 8-)
Ma cliente n'en revenait pas de me voir là, ébahi et sous le charme, touché par la grâce de cette pièce .
ET MOI QUI N'AVAIT PAS PRIS MON APPAREIL ! :@(
Je m'imaginais choisir entre le 10-20 et le 50 . J'aurais sans doute essayé les deux et cette femme qui du coup se racontait ; sa naissance il ya soixante dix ans dans cette même maison qui avait servi de refuge durant la guerre à cette famille originaire de la Lorraine et les meubles repris à ceux qui les avaient achetés à bas prix aux Allemands et cette photo jaunie au mur …
Je lui ai expliqué mon trouble et ma passion . Elle s'est racontée à son tour ; elle, c'était l'argentique et la diapositive et de parler objectifs et lumière, conservation des images et ces mêmes diapos anciennement cartonnées ce qui permettait d'y écrire les informations utiles .
J'étais à deux doigts de retourner chez moi prendre mon appareil pour tenter de saisir l'ambiance .
Je n'y serais pas parvenu je le sais, tempus fugit, mais aurais-je du moins tenté de saisr l'instant .
Pas de cliché donc pour appuyer mon propos mais je tenais à partager ces instants avec vous .
L3
Tiens, z'êtes là vous ? 'Voulez que j'vous raconte ? Ben voilà…
Je ne travaillais pas en montagne aujourd'hui, pas même dans un coin a-priori susceptible d'offrir le flanc à la prise de vue .
Je laisse donc mon barda chez moi et pars bosser sous un ciel pour une fois pas trop grisâtre . Les clients se suivent sans se resssembler (NON, je ne vous dirai pas quel est mon métier) et vient le moment où cette femme me fait entrer chez elle .
Nous traversons une pièce puis deux jusqu'à ce que je stoppe net à l'entrée d'une minuscule chambre d'environ trois mètres carrés .
A ma droite, la fenêtre avec des rideaux voile légèrement opaques et une de ces lumières :-o
Les meubles, des meubles de bois plein, doucement cirés, un napperon brodé sur le fauteuil et un papier-peint de fines fleurs campagnardes aux couleurs douces sur fond écru .
Le charme de cette pièce… essayez de l'imaginer voulez-vous . :)
Tout était douceur, confort et plénitude . Aucune faute de goût, pas de papier peint chargé, pas de bibelots hideux et… cette lumière :D
Le genre de chambre où l'on SAIT que l'on dormira bien et dans laquelle on s'imagine s'éveiller au matin, reposé et serein, le visage doucement caressé par les premiers rayons du soleil . 8-)
Ma cliente n'en revenait pas de me voir là, ébahi et sous le charme, touché par la grâce de cette pièce .
ET MOI QUI N'AVAIT PAS PRIS MON APPAREIL ! :@(
Je m'imaginais choisir entre le 10-20 et le 50 . J'aurais sans doute essayé les deux et cette femme qui du coup se racontait ; sa naissance il ya soixante dix ans dans cette même maison qui avait servi de refuge durant la guerre à cette famille originaire de la Lorraine et les meubles repris à ceux qui les avaient achetés à bas prix aux Allemands et cette photo jaunie au mur …
Je lui ai expliqué mon trouble et ma passion . Elle s'est racontée à son tour ; elle, c'était l'argentique et la diapositive et de parler objectifs et lumière, conservation des images et ces mêmes diapos anciennement cartonnées ce qui permettait d'y écrire les informations utiles .
J'étais à deux doigts de retourner chez moi prendre mon appareil pour tenter de saisir l'ambiance .
Je n'y serais pas parvenu je le sais, tempus fugit, mais aurais-je du moins tenté de saisr l'instant .
Pas de cliché donc pour appuyer mon propos mais je tenais à partager ces instants avec vous .
L3
