09/10/2013 à 12:31
Lamsos
Bonjour amis pose partageurs (ça le fait moins que Pose partageurs…)
Je viens vers vous pour vous faire partager une de mes aventures qui j'espère pourra servir à l'un d'entre vous (mais que je ne souhaite à personne)
Samedi 31 Aout
Dans la nuit : j'arrive chez moi avec le souvenir de m'être fait gronder par la police pour un sens interdit.
Je tiens à préciser que j'ai eu de la chance. Une chance d'une valeur inestimable car ceci aurait pu me coûter la vie. D'autre ne l'ont pas eu et quand j'y pense, je n'en suis très fier.
Dimanche 1 Septembre :
…C'est louche… Beaucoup trop louche…Et puis m**de, qui ne tente rien à rien (j'étais encore un peu imbibé)
J'appelle immédiatement le vendeur. Celui-ci a du mal à s'exprimer en français mais voici (environ) ce qu'à donner la conversation :
J'appelle immédiatement le commissariat du 5ème et les met au courant de l'affaire. Visiblement je les dérange donc il me donne le numéros du commissariat de ma ville. Le numéro est mauvais alors je m'énerve et décide de me faire justice moi-même. En chemin, je réalise le danger de mon initiative alors je vais (à pied) au commissariat de ma ville.
- la police me met en relation avec la BAC de St-Denis à qui j'ai tout raconté (capture d'écran etc…) et à qui j'ai donné les détails du RDV fixé par le vendeur
- un policier m'amène à 200 m du lieu de RDV (les gars ont été confiants, compréhensifs et super efficaces)
- le vendeur m’appelle en chemin pour monter le prix à 500€ (je dis oui sans me poser de question, j'étais trop pressé de le voir)
J'arrive au lieu de RDV, un homme s'approche de moi et me présente un sac plastique (et ma sacoche alors ?) dans lequel je reconnais immédiatement mon matériel (APN, flash, filtre UV abîmé, câble rafistolé par mes soins, etc…)
Dès l'instant où je prend le sac et lui sert la main avec un sourire (bien que ma seule envie était de lui immortaliser la marque de mes orteils sur ses dents), 4 colosses de la BAC sautent sur l'homme, le plaque contre le mur et le menottent. Après vérification (factures etc…), mon matériel m'est restitué au commissariat et une plaint pour dommage et intérêt est déposée. Aujourd'hui, j'attend son jugement (il me manque quelques accessoires).
La morale de cette histoire :
Je viens vers vous pour vous faire partager une de mes aventures qui j'espère pourra servir à l'un d'entre vous (mais que je ne souhaite à personne)
Samedi 31 Aout
- 15h00 : Je reçois un texto de mes amis m'invitant dans un bar du 5ème arrondissement (le Piano vache à coté du panthéon). Photographe et immortaliseur compulsif, je prend mon APN et un trépied avec moi. Voilà une belle soirée qui s'annonce.
- 18h00 : J'arrive au bar. je rencontre mes amis et leurs potes. On parle, on rigole, on boit.
- 19h00 : je sors mon appareil photo, je prend quelques clichés.
- 19h30 : 1 pinte, 2 verres de vins rouges, … je suis encore assez net prendre quelques clichés. Nous sommes environ 8 et il n'y a pas becoup de client.
- 20h30 : La vie est belle et nous sommes tous joyeux ! Les serveuses sont ravies(issantes) et nous continuons à boire. Le bar est toujours aussi peu rempli.
- 22h00 : 2ème pinte avalée, quelques shots, je suis un peu rond mais pas assez pour ne plus pouvoir shooter avec le flash à la main.
- 22h00 : je commet l'erreur de la soirée → je rejoins mes amis qui fument leur cigarette devant le bar pour les photographier.
- 22h05 : je décide de ranger mon APN dans sa sacoche car je sens la fatigue et l'ivresse arriver.
- 22h10 : je ne trouve plus ma sacoche. Je réalise petit à petit que l'on me la volé.
- 22h15 : Après avoir perdu mon sang froid et crié un peu dans le vide, je suis calmé et je pars déclarer le vol au commissariat du 5ème pendant que mes amis forment 2 groupes à la recherches de "personnes louches".
- En voyant le peu d'implication du policier qui enregistre ma plainte, je deviens lucide et commence à me faire une raison (après tout, c'est que matériel…).
- 22h40 : retour au bar, déprimé, le patron et mes amis me paient des coups pour tenter de noyer mon chagrin.
- 00h00 : Définitivement saoul (et pas fier), nous partons du bar. Je marche un peu puis je rentre en vélib (entre temps j'ai cassé mon trépied en le fracassant contre le trottoir)
Dans la nuit : j'arrive chez moi avec le souvenir de m'être fait gronder par la police pour un sens interdit.
Je tiens à préciser que j'ai eu de la chance. Une chance d'une valeur inestimable car ceci aurait pu me coûter la vie. D'autre ne l'ont pas eu et quand j'y pense, je n'en suis très fier.
Dimanche 1 Septembre :
- 07h40 : Réveil brutal avec une seule idée en tête = ne pas laisser tomber la photo et me trouver un APN le plus rapidement possible. Mon premier réflexe est donc de chercher sur leboncoin…
- Et là, Que vois-je A 2h44 du matin, un certain "Manich" vend un canon EOS 550D + flash inconnu à 350€, la description est bidon (il se trompe même en disant que l'appareil est un canon 450D)
…C'est louche… Beaucoup trop louche…Et puis m**de, qui ne tente rien à rien (j'étais encore un peu imbibé)
J'appelle immédiatement le vendeur. Celui-ci a du mal à s'exprimer en français mais voici (environ) ce qu'à donner la conversation :
- Bonjour, j'ai vu votre annonce, pouvez vous m'en dire plus
- Bonjour, euh oui, c'est ma belle soeur qui veut se débarasser de son appareil photo
- Ah… Et quel est le flash qu'elle vend avec ? (Ta belle soeur hein…)
- Attendez je regarde, … il s'agit d'un Y N cinq, six zero double i
- Vous voulez dire un YN 560-II ? (comme par hasard…)
- Heu oui c'est ça
(A ce moment là, une monté d'adrénaline s'empare de moi, tout me parait beaucoup trop évident. Je parviens tout de même à me contrôler malgré l'ivresse résidente)
- Très bien, je souhaite acheter votre appareil, où souhaitez vous que l'on se rencontre et quand ? (histoire que je te dissoud les molaires)
- Le plus vite possible s'il vous plait, je dois travailler, …blablabla…rdv dans 1 h
- très bien (je raccroche)
J'appelle immédiatement le commissariat du 5ème et les met au courant de l'affaire. Visiblement je les dérange donc il me donne le numéros du commissariat de ma ville. Le numéro est mauvais alors je m'énerve et décide de me faire justice moi-même. En chemin, je réalise le danger de mon initiative alors je vais (à pied) au commissariat de ma ville.
- 8h40 : voilà ce qu'ils'est passé en 30 minutes
- la police me met en relation avec la BAC de St-Denis à qui j'ai tout raconté (capture d'écran etc…) et à qui j'ai donné les détails du RDV fixé par le vendeur
- un policier m'amène à 200 m du lieu de RDV (les gars ont été confiants, compréhensifs et super efficaces)
- le vendeur m’appelle en chemin pour monter le prix à 500€ (je dis oui sans me poser de question, j'étais trop pressé de le voir)
J'arrive au lieu de RDV, un homme s'approche de moi et me présente un sac plastique (et ma sacoche alors ?) dans lequel je reconnais immédiatement mon matériel (APN, flash, filtre UV abîmé, câble rafistolé par mes soins, etc…)
Dès l'instant où je prend le sac et lui sert la main avec un sourire (bien que ma seule envie était de lui immortaliser la marque de mes orteils sur ses dents), 4 colosses de la BAC sautent sur l'homme, le plaque contre le mur et le menottent. Après vérification (factures etc…), mon matériel m'est restitué au commissariat et une plaint pour dommage et intérêt est déposée. Aujourd'hui, j'attend son jugement (il me manque quelques accessoires).
La morale de cette histoire :
- L'abus d'alcool est dangereux pour la santé et votre matériel photo.
- Faites attention aux annonces sur leboncoin (surtout lorsque le prix est dérisoire et que la description est bidon).
- Sachez être fier de votre police.
