Nous avons le droit de savoir

20/07/2013 à 21:30

cocagne

je vous fait suivre ce communiqué de Médiapart qui subit et à travers lui tous les médias, une attaque en règle destinée à museler nos outils d'information.
Croyez moi, la photographie est en tant que média complétement concernée.






  
  • Signez ici l'appel lancé avec Mediapart par plus de quarante titres de presse, associations de défense des libertés, syndicats, et des dizaines de personnalités politiques et de la société civile, pour défendre la liberté de l'information. Nous avons le droit de savoirLa liberté de l’information n’est pas un privilège des journalistes mais un droit des citoyens. Dans une démocratie vivante, le pouvoir du peuple souverain suppose le savoir d’un public informé. Être libre dans ses choix et autonome dans ses décisions nécessite de connaître ce qui est d’intérêt public, c’est-à-dire tout ce qui détermine et conditionne nos vies en société. 
  • S’agissant des affaires publiques, la publicité doit donc être la règle et le secret l’exception. Rendre public ce qui est d’intérêt public est toujours légitime, notamment quand le secret protège indûment des injustices et des délits, des atteintes au bien collectif ou aux droits humains. Ainsi la sécurité des États ne saurait empêcher la révélation de violations des libertés individuelles, pas plus que la sauvegarde de l'intimité de la vie privée, impératif par ailleurs légitime, ne saurait être l’alibi d’infractions aux lois communes.
  • C’est pourquoi il importe de défendre les journalistes professionnels, les sources d’information et les lanceurs d’alerte ayant permis la révélation de faits d’intérêt général qui, sans leur travail et leur audace, seraient restés inconnus du public. Les soutenir, c’est protéger et étendre un droit de savoir universel, garantie d’un renforcement de la démocratie mondiale à l’heure de la révolution numérique.
  • Pour toutes ces raisons, nous nous disons solidaires de Mediapart après la récente condamnation lui imposant de censurer, trois ans après leur révélation, ses informations sur l'affaire Bettencourt. En signe de protestation, nous faisons désormais nôtres toutes ces informations. Et nous encourageons les médias, les associations, les élus, les citoyens à les reprendre immédiatement et à les diffuser par tous les moyens démocratiques en leur possession. 

Premiers signatairesHebdomadaires. Charlie Hebdo,  L'Express,  Les Inrockuptibles,  Marianne,  Le Nouvel Observateur,  Politis
Quotidiens. Le Courrier (Suisse),  L'Humanité,  Libération,  Le Soir (Belgique). 
Sites d'information. Aqui ! Presse, Aqui.fr,  Arrêt sur images, ArteRadio, Basta  ! , Le Courrier des Balkans, Edito+Klartext (Suisse), Electron Libre, Factuel.info, Infolibre (Espagne), lexpress.fr, Marsactu, Mediapart, Reflets, Rue89,  Le Télescope d’Amiens, Ragemag.fr., Africavivre.com. Yagg.
Radio. Radio Nova.
Mensuels et trimestriels. Causette, Friture Mag,  Lyon Capitale,  Mensuel Le Ravi, Polka Magazine,  Regards,  Terra Eco, Témoignage chrétien,  La Revue dessinée.
Associations, syndicats et partis. Association Anticor,  Association de la presse judiciaire,  Attac,  Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif Roosevelt, Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception (Cadac),  Déclaration de Berne (association pour un développement solidaire, Lausanne, Suisse),  Ligue des droits de l’Homme, Mouvement Utopia,  The National Union of Journalists (branche française), Parti de gauche, La Quadrature du Net,  Syndicat de la magistrature,  Syndicat national des journalistes (SNJ),  Syndicat national des journalistes SNJ CGT,  SNESUP-FSU Alsace,  Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil), Syndicom (syndicat suisse des médias et de la communication),  Reporters sans frontières, Le collectif Roosevelt.

Responsables politiques.  liste sur le site
 
Société civile.
Louis Astre, syndicaliste; Josiane Balasko, actrice; Christian Baudelot, sociologue; Jean-François Bayart, directeur de recherches (Sciences Po CNRS); Bertrand Blier, réalisateur; Jacques Bonnaffé, comédien; Nicolas Bordas, TBWA; William Bourdon, avocat; Édouard Brézin, physicien; Michel Broué, mathématicien; Michel Butel, écrivain;
 
Alain CabosMichel CalvoJean-Claude Carrière, écrivain, scénariste; Pierre Cartier, mathématicien; Pierre Henri ChauveauPatrick Chemla, psychiatre; Philippe Claudel, écrivain et cinéaste; François Cluzet, comédien; Emmanuelle Collas, présidente des éditions Galaade; Philippe Corcuff, sociologue; Pierre-Louis Curien, informaticien;
 
Luc Dardenne, cinéaste; Daniel Dhombres, gérant de société; Marie Douince, conseillère en communication; Thomas Duvernoy, rédacteur en Chef ActuSoins.com;
 
Roger Évano;
 
Eric Fassin, sociologue; Pascal FlamandDan Franck, écrivain;Costa Gavras, réalisateur; Hervé et Dominique GautierJean Bernard Gervais, rédacteur en chef d’Hospimédia.fr; Myriam Guillaume, journaliste, La MarseillaiseYves Gigou, infirmier psychiatrique; Caroline Glorion, réalisatrice; Alain Grandjean, économiste; Anouk Grinberg, comédienne; Caroline Gruson, mathématicienne; Laurent Gruson, mathématicien;Christophe HadriMichael Harris, mathématicien; 
 
Hubert Huertas, chef du Service politique de France Culture
 


Angélique Ionatos, compositrice/chanteuse; Philippe Joutard, historien;Leslie Kaplan, écrivain; Axel Krause, correspondant à Paris du Transatlantic Magazine et secrétaire général de l’Association de la presse anglo-américaine de Paris; Ronald Koven, World press freedom committee;Paul Lacaze, psychiatre; Stéphane Lavignotte, pasteur; Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire; Claude Le Gaonach-Bret, avocat; Claude Lelièvre, historien de l’éducation; Séverine Leidwanger, mathématicienne; Heitor de Macedo, psychanalyste; Philippe Madral, scénariste; Philippe Marlière, politiste, université de Londres; Jacques MathaChristine Matha VitraniFrançois Marthouret, comédien; Macha Meril, comédienne; Ariane Mnouchkine, metteur en scène; Paul Moreira, journaliste;Jonathan Nossiter, réalisateur;Maurice Olender, écrivain;Marc Paquien, metteur en scène; Julien PaulThomas Piketty, économiste; Manuel Piolat-Soleymat, journaliste et écrivain; Françoise Poteau, rédactrice de la Vienne démocratique, mensuel du PCF 86; Michèle Ray, productrice; Patrick Ribemont, Directeur de la publication LES ANNEES LASER; Délia Romanès, artiste; Alexandre Romanès, directeur du Cirque Romanès; Jean Louis Rosenberg, Journaliste AAIM;Christian Salmon, chercheur, essayiste; Claire Staes, Le mensuel.com; Jean-Marie Smiéjan, médecin; Xavier Soule, Président-directeur général d’Abvent; Benjamin Stora, historienJean-François Téaldi, rédacteur en chef dans l’audiovisuel public; Agnès Troublé (Agnès b.); Gérard Tur, Directeur de la rédaction d'Econostrum.infoFrançoise VibertDominique Vidal, historien; François VitraniFrançois Weyergans, de l'Académie française;Martina Zimmermann (radio allemande ARD et agence de presse EPD). 
 
 
 
Edit avec mes excuses pour la publication sans vérifications.

La page du communiqué et du formulaire de soutien
20/07/2013 à 21:41

Guest

Ton lien est mort Cocagne
20/07/2013 à 23:24

hamster1er

ouiouiphoto a écrit :

Cocagne a toujours un peu de mal avec les liens ;)



signez ici

 


et avec la ponctuation.
même si ici il y a du  mieux ( avec les pupuces et saut de lignes, et en général  )  :D
par contre la liste des signataires est indigeste
21/07/2013 à 00:19

solex

"Le changement, c'est maintenant ! " lol ! :-f
21/07/2013 à 08:22

Guest

ouiouiphoto a écrit :

Cocagne a toujours un peu de mal avec les liens ;)



signez ici
 


Lui qui veut nous aider à nous libérer de nos chaînes, quel dommage.

Signé, merci
21/07/2013 à 10:40

LSH

de même, signé
21/07/2013 à 15:47

cocagne

Ca fait plaisir de voir qu'il y en a quelques uns qui n'ont pas besoin qu'on leur tienne la main pour trouver la piste.
'
Filterbox, j'ai l'humilité de croire que des pessimistes actifs peuvent faire avancer le schmilblick.
Connais tu la fable des deux grenouilles qui étaient tombé dans une jarre de lait frais ?
 '
 
Edit :Avec mes excuses pour la publication sans vérification.

La page du communiqué et du formulaire de soutien
21/07/2013 à 16:29

solex

filterbox a écrit :


Le problème pour nous c'est qu'on est dans une casserole remplit de mer… et pour en sortir on va bien galérer.


Décidément, comme je regrette de ne pas pouvoir venir au Festival ! J'aurais tant aimé discutailler, débattre et échanger avec toi. Et pas que de photographie ;)
21/07/2013 à 17:45

cocagne

Vous me faites penser à Pangloss tous les deux !
L'information n'est pas vérité prête à penser mais simplement matériau brut par exemple si vous allez chercher Pangloss sur Google que vous survolez deux ou trois citations vous serez dans l'info prête à penser et bien entendu vous irez dans le mur et vous relèverez meurtris et dépités, par contre si vous vous êtes déjà coltiné avec Candide alors vous en aurez sorti tout le suc et seulement le suc qui vous correspond, à vous seulement et pas à un autre.
21/07/2013 à 22:21

cocagne

ouiouiphoto a écrit :


Désolé cocagne mais en aucun cas l'information distillé par le quatrième pouvoir est un matériau brut. N'oublions pas que les journalistes et les politiques sortent des même écoles. L'information (si on peut l'appeler comme cela) c'est juste de la manipulation de masse. Et le problème c'est que comme on ne te dit pas tout tu ne peux pas faire le tri.





 



Je dois bien admettre que des gens loin des manettes se sentent obligés de se trouver ce genre d'explication pour justifier leur impuissance mais dans ce cas comment expliques tu que justement ce pouvoir, qui est d'ailleurs plus celui d'une nomenklatura institutionnelle non élue, comment expliques tu que ce pouvoir éprouve la nécessité de museler les organes de presse qui tiennent à jouer leur rôle de lanceurs d'alertes ?

voici un extrait d'un échange que nous avions eu dans un fil de Colombine sur le sujet des métiers de l'information.
cocagne a écrit :


[quote="Colombine"]Donc, pour être photo-reporter, il faut être passionnée et être plus ou moins riche ?



Et bien si tu es riche tant mieux mais ne pas l'être ne doit pas devenir une excuse pour faire de l'alimentaire, on revient toujours comme le dit Hamster à la logique des deux casquettes.
Reste la bonne vielle technique du pseudo employée par de grandes plumes à toutes les époques tu fais de l'alimentaire d'un coté et tu t'organise pour utiliser les matériaux sensibles que tu rassemble sous un nom d'emprunt.
Mon père l'a pratiqué en des périodes où écrire, comme il écrivait, à visage découvert pouvait signer sa mort mais en ces temps la il y avait des quotidiens qui osaient publier car ils n'avaient pas comme aujourd'hui étés renfloués par des hommes d'affaires, j'estime que vos générations ont a la fois des outils de communication fabuleux et en même temps sur les épaules une véritable chappe de plomb il faut du courage aujourd'hui pour se lance dans ces métiers.

Ou du cynisme.

Un des exemples les plus récent d'un journaliste empêché de faire son métier par manque de moyens est celui la par manque de moyens et par la duplicité des supports de presse aussi et bien entendu par la défection de ses confrères qui ont besoin de leur métier pour vivre et n'ont su avoir la volonté de l'appuyer, pourtant tous ont utilisé ses travaux et tu as du en entendre parler même si vers la fin l'affaire était en fait un mouchoir qu'on agitait pour détourner l'attention des vrais enjeux…






 [/quote]

je te conseille vivement de suivre le lien en bas de mon intervention et peut être reverras tu ton jugement sur une profession vitale pour la démocratie même quand un grand nombre de ses membres n'en sont pas digne mais quel métier pas même le tien pas même le mien peut il être mis en avant comme exemple de probité et de courage ?
Nous avons une école de journalisme à Montpellier bien modeste et que je supporte elle a quand même produit un de ses garnements qui ont"sorti" l'affaire Cahusac, il ne faut pas désespérer il ne faut pas non plus être naîf les informations ne sont pas destinées aux plus grand nombre mais le plus grand nombre peut fort bien faire l'effort de s'en saisir s'il le refuse qu'il n'aille pas ensuite pleurer et accuser le bouc émissaire.
24/07/2013 à 18:55

cocagne

Et puis je citer les Elfes de Pouldar avec la bonne ortho ?
25/07/2013 à 18:21

cocagne

Il y a pas mal de temps je m'étais coltiné la lecture d'une bonne partie de la série des Harry Potter en partageant la tache avec ma belle fille, le but était de vérifier si nous pouvions accéder à la demande de l'aîné de mes petits enfants qui trépignait d'aise à l'idée d'ouvrir un de ces bouquins.
Non seulement ces ouvrages sont de passionnantes lectures pour un jeune ado mais elles apportent un éclairage sur la société qui quoique assez calqué sur le système éducatif anglais permet à nos enfants de se poser quelques questions à la fois essentielles et basiques sur notre organigramme social.

Bien entendu Harry Potter est aussi un extraordinaire succès de cinéma mais c'est dans le texte original que se trouve l'essence le message et les clefs de cet univers métaphorique, j'ai pu voir le premier opus en salle toujours pour satisfaire mes chers petits et d'un commun accords avec l'aîné nous avons convenu quel film n'était plus qu'un beau film divertissant mais rien de plus, seul le plus petit ne voyait pas de quoi nous parlions mais lui était passé directement au film sans lire le livre et du coup cette notion d'elfes et le symbole qu'elles véhiculaient lui passait par dessus la tète.
25/07/2013 à 20:14

JamesLee

Moi aussi, jamais vu ! :-w
25/07/2013 à 21:25

Kansai

j'en ai vu qu'un et je me suis endormi…  :*)

ps : c'est bien beau de savoir mais derriere on en fait quoi de ce savoir  ?
des pessimistes actifs, j'en connais plein de part mon travail… au final, comme beaucoup, ils auront droit a la carotte dans le *bip*

 
26/07/2013 à 07:58

cocagne

On est d'accord Kansaï, les films sont de la guimauve, ils sont aseptisés et castrés de toute pensée métaphorique. Ils sont destinés à divertir mais surtout pas à interpeller au contraire de l'oeuvre originale.
Quand au ados que tu croises Ouioui peut être ne sont ils pas éduqués pour discerner les futurs esclaves et les autres.

Filterbox ! Ou trop vieux…

Les Elfes de Pouldar sont pourtant l'allégorie la plus simple à comprendre, si on a lu le livre.
26/07/2013 à 15:43

Guest

ouiouiphoto a écrit :

… Il ne faut pas chercher a tout prix "le message" lorsqu'il n'y en a pas.
 


Avantage Ouioui :D

Un très beau match que je suis depuis le début, ça va se jouer en cinq sets je le sens.
Cocagne est au service…
26/07/2013 à 15:58

gmatthieu

Mort de rire. Je suis dans le public aussi.
Je vais dans le sens du dernier point remporté par OuiOui pour le coup.
J'attend le service ou le ace de Cocagne avec impatience  :D
26/07/2013 à 16:02

Denis09

Pop-Corn ! Eskimo ! Boissons fraiches ! … Kinenveut ? :D
26/07/2013 à 16:13

gmatthieu

C'est combien le chouchou ?   :P
26/07/2013 à 16:15

Denis09

gmatthieu a écrit :

C'est combien le chouchou ?   :P
 


Pfiou ! Heureusement que tu as mis un "LE" dans cette phrase hein ! :D
 
26/07/2013 à 16:24

gmatthieu

Et heureusement que je ne suis pas bègue  :D
C'est con… combien le chou… chouchou ?
26/07/2013 à 17:29

cortomaltese91

Perso, je lis pas le journal, je regarde pas les infos, quand je lis un livre ou regarde un film (ayant lu et vu pour harry potter), je le fais au 1er degré, voir au degré zéro, je suis resté un grand enfant, et quels que soient les messages, cachés ou non, subliminaux ou évidents, je me contente de vivre ma vie, d'essayer de faire les meilleurs choix possibles en fonction des propositions, et d'éduquer au mieux de mes convictions sur le respect et donner des valeurs qui me semblent importantes à mon fils. Je base mes jugements sur mes valeurs, et rien d'autre.
Plus j'en entends et plus j'en vois, que ce soit des news du monde, ou même du petit monde de la photo qui nous réunis sur ce forum, plus je me dit que la vérité est vraiment loin, très loin, pour ne pas dire ailleurs !
Je ne crois plus en grand chose, et de moins en moins en ce qui m'entoure.
26/07/2013 à 18:32

koriggan



Mais ché chuper interchant par ichi.

Je penche plus tôt du coté de Ouioui sur la manipulation de masse et la désinformation chronique.
Le modèle capitaliste d'aujourd'hui dans lequel nous vivons ainsi que les modèles communiste,
enfin tous les modèles qui font profiter a une poignée d’être des plus méprisable de ce monde doit un jours cesser sinon l'humanité cours a ça perte.
Tous est la en fait, les médias ne sont qu'un outil qu'utilise les dirigeants de quelque sorte que ce soit.
Il nous appartiens ou pas d'ouvrir les yeux et de dénoncer voir d'affronter dans notre quotidien déjà et au-delà si on le peut.
S'informer c'est bien mais pas n'importe comment et surtout pas a la tv ou a la radio,
finalement c'est très dur de s’informer réellement car chacun même si il ce dis impartiale auras malgré tous déjà son idée sur ce qu'il a vue des le départ.

et bla bla bla…j'ai mon bébé qui a faim et qui pleur donc je lâche ici le débat… :-i

p.s : désolé pour les fautes, je ne suis qu'un maçon au bas de l’échelle social.

:D
26/07/2013 à 19:12

Guest

filterbox a écrit :

Je me fait la final en spectateur tiens ! héhéhé.


 


Ah ben non, garde le fond de cours au moins, Ouioui ne pourra pas toujours être au filet.
26/07/2013 à 19:42

Guest

filterbox a écrit :

On fait un double alors tu te mets avec Cocagne et moi avec Ouioui :-s
Plus sérieusement je vais au bar ce soir, verra demain et je commence a bosser à partir de lundi
en déplacement…



 


J'y ai songé un temps mais outre le fait que j'en ai marre des polémiques et autres incompréhensions, c'est typiquement le genre de débat dans lequel je me ferais l'avocat du diable pouvant défendre tour à tour et avec la même force de conviction tel argument Filterien que Ouiouisque ou Cocagnesque.

Je propose des balles neuves :
l'important à mes yeux est d'être conscient des réalités (politiques, corporatistes, sociologiques, éducatives etc etc) et de veiller à déterminer quel est son intérêt.

Pour la faire courte :
  • OUI, chacun manipule ou veut manipuler pour ses fins propres mais si je diversifie les sources d'informations et suis à la fois suffisamment conscient des forces en jeu et de mes capacités d'analyse, si je suis aussi suffisamment intelligent pour construire ma réflexion et comprendre, je devrais pouvoir avoir une vision "potable" d'une réalité.

Fut un temps j'avais mis en place un logiciel qui pompait sur le net toute information disponible sur tel ou tel sujet recherché par moi et m'en faisait un résumé plus ou moins digeste. L'un des problèmes, hormis mon faible niveau d'intelligence, mon inculture chronique et un bagage scolaire limité au BEPC, fut de CHOISIR mes sources (déterminer les critères de choix et leur nombre) puis de définir la taille des résumés, démarche nécessaire mais qui orientait par elle même le sens de l'information (rares sont les concepts tenant en vingt mots)…
  • A quoi me servait ce savoir Etait-il fiable et suffisant Faisait-il de moi un citoyen plus actif, "utile" ou un simple spectateur impuissant
  • Serais-je plus heureux en sachant

Je retourne dans les tribunes Messieurs…
26/07/2013 à 20:24

koriggan

Serais-je plus heureux en sachant ?


Hé hé voila une belle phrase tiens, comme on dis "heureux le simple d'esprit"
Certes, de savoir comment tourne le monde "entre être humain bien sur car nous ne somme pas les seuls sur cet planète et nous avons tendance a l'oublier" donc de savoir comment ça tourne risque bien de nous rendre, a notre niveau, bien triste ou bien énervé, mais si on a ce savoir c'est que l'on peut aussi, a notre niveau voir même un peu plus haut, participé au changement, exprimé nos opinions et défendre nos convictions.
Ceux qui non pas le savoir vivent peut être mieux dans leurs têtes mais ne peuvent non pas assez d’éléments pour être pris au sérieux par ceux qui tire les ficelles.

Croyez moi, j'ai déjà ce genre de chose lors de réunion avec les gens de la municipalité de ma ville, qui sont eux la pour carrière et donc démonte facilement toutes imbécile heureux qui voudrais donnée leurs avis souvent bon mais néanmoins mal exprimé est n’ayant pas toutes les infos justement.
Par contre quand on sais, alors la il sont obliger au moins d’écouter et de répondre de manière plus constructive.
-
Demain je part en vacance donc je ne pourrais pas suivre la discutions durant la semaine :P
26/07/2013 à 20:34

gmatthieu

cortomaltese91 a écrit :

Perso, je lis pas le journal, je regarde pas les infos, quand je lis un livre ou regarde un film (ayant lu et vu pour harry potter), je le fais au 1er degré, voir au degré zéro, je suis resté un grand enfant, et quels que soient les messages, cachés ou non, subliminaux ou évidents, je me contente de vivre ma vie, d'essayer de faire les meilleurs choix possibles en fonction des propositions, et d'éduquer au mieux de mes convictions sur le respect et donner des valeurs qui me semblent importantes à mon fils. Je base mes jugements sur mes valeurs, et rien d'autre.
Plus j'en entends et plus j'en vois, que ce soit des news du monde, ou même du petit monde de la photo qui nous réunis sur ce forum, plus je me dit que la vérité est vraiment loin, très loin, pour ne pas dire ailleurs !
Je ne crois plus en grand chose, et de moins en moins en ce qui m'entoure.



Alors là Corto, je dis bravo ! Je plussoies à minima 10000 fois !  Tout pareil. Ou presque.
Je lis encore un journal. Un seul. C'est le Monde Diplomatique après avoir à peu près tout essayé par le passé. Les sources d'information qui savent rester factuelles, qui font un véritable effort d'analyse et qui ne donnent pas dans la politique ou le showbiz pour faire du chiffre sont très très rares. J'ai depuis bien longtemps laissé tombé les infos télé, radio ou les sites de news quels qu'ils soient. Et je ne m'en porte que mieux. De toute façon si je dois apprendre parler d'un attentat, mes collègues de bureau sauront m'en parler que je le veuille ou non lol.
Comme toi, quand je regarde un film c'est au premier degré et c'est bien agréable pour se détendre puisque c'est que je demande à un film. J'apprécie le jeu des acteurs, les intrigues, la mise en scène évidemment (on ne parle pas de regarder n'importe quoi) mais sans chercher à savoir pourquoi ils ont fait comme cela, pourquoi ci, pourquoi ça… Et Dieu que c'est bon. J'ai lu Harry Potter et bien d'autres livres. J'ai vu l'ensemble des films Harry Potter et j'ai également adoré. Je n'ai jamais cherché à comparer ce qui ne sera jamais comparable (un livre et son adaptation; d'ailleurs on parle bien d'adaptation ce qui veut bien dire ce que cela veut dire). Un excellent moment de détente. Comme pour le Seigneur des anneaux, Docteur House, Prison Break, la 7ème compagnie, les Underworld, les X-Men, les Avengers, les Choristes, Usual suspects, Le boulet, la Guerre des boutons, les Kill Bill, Ni vu ni connu, Intouchables…
 
26/07/2013 à 20:53

gmatthieu

koriggan a écrit :


Serais-je plus heureux en sachant ?


Hé hé voila une belle phrase tiens, comme on dis "heureux le simple d'esprit"


 


Ce n'est pas la même chose amha. La conséquence est la même certes. Mais un simple d'esprit ne cherchera jamais à comprendre.

L'expérience, la connaissance se construit en échangeant avec les autres (dialogues, débats, discussions au coin d'un café…).
Toute la problématique c'est de choisir ses interlocuteurs, ses sources d'informations.
Le journalisme d'investigation, le vrai, a quasi disparu de nos sociétés. 
Ce ne sont pas les réseaux sociaux ou les journaux télé qui vont combler le vide. Leur fond de commerce c'est tout l'inverse. La désinformation.
Ou comment mener le peuple par le bout du nez à grand coup d'informations "sensationnelles"…
Occuper, distraire la masse c'est cela leur métier. Ce qui arrange bien nos dirigeants cela dit en passant. 

Je pense donc qu'on peut être heureux en sachant. Pas besoin d'être un simple d'esprit.
Il faut simplement (et c'est pas simple dans une société qui ne cherche que du tout cuit à manger sans réfléchir) filtrer, trier, sélectionner les informations qui nous parviennent afin de comprendre, de juger un fait en notre âme et conscience en limitant au maximum la possibilité d'être manipulé. 
27/07/2013 à 08:55

JamesLee

Bonjour

Hs on

Merci, au revoir
 
27/07/2013 à 15:29

cocagne

C'est un raisonnement assez poujadiste que de dire"tous pourris"
Cela ressemble à ce que disent les gamins des banlieues "toutes des putes sauf ma mère"
 …
De toutes manières le sujet du fil n'était pas de savoir si la désinformation et la manipulations de ces pauvres et frêles masses était le vrai projet des acteurs du monde médiatique et c'est détourner son sens que de partir dans cette voie. le sujet du fil est tout simplement notre droit de savoir, ensuite libre à nous, en fonctions de nos capacités de notre culture de notre passé de nos valeurs et de nos intérêts, d'appuyer sa propre refléxion. …
Tenez voila un autre exemple où la république des juges se met au service d'une étrange omerta comme dans la décision des Versaillais concernant Médiapart et cette fois ci s'il s'agit toujours d'information l'homme visé est photographe et pas n'importe lequel …
Photographe.com, un interview de Yan Morvan
 … 
Et à l'instant la décision d'hier Vendredi. …

Le jugement et tombé : Une petit crétin qui n'assume pas son passé et qui est aujourd'hui conseiller en communication à réussi à déstabiliser le droit à informer 

  • Extrait du papier de Médiapart
  •  
  • Yan Morvan, son éditeur La manufacture des livres et le Nouvel Observateur ont été condamnés pour la publication du portrait d’un jeune homme réalisé avec son consentement en 1987  ! Une fois de plus les tribunaux préfèrent « le droit à l’image » plutôt que celui de l’information. Ce 26 juillet 2013, le Tribunal de grande instance de Paris ordonne à Pierre Fourniaud des Editions La Manufacture des livres« de cesser la diffusion de l’ouvrage de Yan Morvan intitulé Gangs Story comportant en pages 12 et 265 (ndlr  : pour ceux qui l’ont acheté à la suite de notre précédent articlela photographie de Mathieu Buquet, à compter du huitième jour suivant la signification de la présente ordonnance. »
  • La cour précise qu’au delà de quinze  jours, tout retard sera pénalisé de 500 euros par jour  ! Dans sa grande générosité la Cour autorise la reprise de la diffusion « après cancellation de ladite photographie. »Le Nouvel Obs est condamné à retirer de la diffusion la photo sous astreinte de 500 euros par jour et à payer à Mathieu buquet dit « Petit Marcel », une provision de 2000 euros « à valoir sur la réparation du préjudice moral résultant des atteintes portées à son droit à l’image ».Yan Morvan et la Manufacture des livres sont également condamnés à 5000 euros et aux dépens. L’appel de ce jugement est à l’étude par le service juridique de Reporter Sans Frontières. Petit Marcel à l’œil sur Yan Morvan  !  L’addition est salée pour Yan Morvan et Pierre Fourniaud. Le livre Gangs Story a fait le buzz sur le Net, mais s’est vendu à environ 3000 exemplaires. Yan Morvan a donné de nombreuses interviews, et le milieu des gangs de toutes sortes, que Yan Morvan immortalise depuis 40 ans, le connaît. Tout se sait, et il était fatal que « Petit Marcel » eut vent de la sortie du livre. Ce n’est pas la première fois qu’il attaque le photographe en justice. Il a déjà fait le même coup en 2001 avec Gang, le livre précédent publié par les Editions Marval. Son argument  Simple  : la publication de son portrait par Yan Morvan, réalisé lorsqu’il avait 15 ou 16 ans lui nuit.  A l’époque, il milite dans un groupe d’extrême droite et comme on peut le voir sur la photo, affiche sa sympathie pour les Waffen SS. Aujourd’hui, il a 43 ans et est conseiller en communication et revendique son droit à sa propre image. Il revendique l’oubli.Ni haine, ni amour, ni complaisance avec ses sujets de reportages, c’est comme cela que travaille Yan Morvan. J’ajouterai, avec l’obstination d’un breton pur jus. Il croit en la liberté de la presse, et en republiant cette photographie déjà condamnée, il savait, comme son éditeur, les risques pris. Mais ils ont préféré le droit d’informer à celui de l’image. Courageux pour un journaliste et un éditeur, indépendants tous les deux.De son côté, Yan Morvan revendique haut et fort sa liberté de photojournaliste. La photographie a été faite avec l’accord du photographié. Cette photo est un constat, comme toutes celles de Gangs Story.Au delà d’un « Beau livre », Gangs Story est une étude, un ouvrage de référence pour les sociologues et autres experts de la banlieue.
  •   Il est aussi, et c’est ce qui a fait son succès sur le Net, un album de famille pour les jeunes de banlieue. Un bouquin respectueux des femmes et des hommes cités, qui raconte aux jeunes, pour certains, =15px l’histoire de leurs pères, oncles ou grands frères.La loi Guigou sur le droit à l’image conduit les tribunaux à sanctionner les photographes. Résultat, les photographes professionnels n’appuient plus sur le bouton qu’avec crainte.Solution  Faire signer une décharge par les photographiés  ! L’assurance d’une photographie posée, peu naturelle mais surtout non conforme à la vérité de l’instant.D’un côté on s’extasie sur le « magic déclic » des grands maîtres de la photographie du XXème siècle, de l’autre on contraint les photojournalistes d’aujourd’hui à faire des images stéréotypées, arrangées. En outre, les photographies d’archives comme celles de Yan Morvan, se voient toutes susceptibles d’entraîner des poursuites. 
  • Le portrait de « Petit Marcel » date de 1987.Pour peu que l’étudiant à lunettes sur une barricade de la libération de Paris se reconnaisse, et Henri-Cartier Bresson se retrouverait devant la XVIIème chambre  ! Ridicule et dangereux pour l’Histoire. 

​… …
  • Michel Puech


27/07/2013 à 18:08

cocagne

Oui mais le droit de savoir n'a pas de sens si on te refuse ce droit. C'est pour cela que le fil dévie du sens initial. Tu dis "nous avons le droit de savoir". On est tous d'accord avec cela.

Et bien je pense que en guise de conclusion ce ne serait pas si mal de te savoir d'accord avec la notion de droit de savoir et je n'en attendais pas moins de toi, je comprend parfaitement tes réserves et nombreux sont les exemples qui font douter du potentiel de l'information en démocratie mais pour sortir de ta méfiance commence par changer les termes et tu verras d'un seul coup que les rénes du pouvoir ne sont pas de simples lanières
Par exemple ne plus dire "on te refuse le droit"
Un droit ne se demande pas donc ne peut se refuser il ne s'exige même pas il se prend c'est donc une lutte permanente intellectuellement violente.

J'ai eu parfois, dans un passé proche mais révolu, l'occasion de fournir des papiers en tant que pigiste, c'est une tradition familiale. chaque fois après de situations exceptionnelles et révélatrices où la violence n'était pas en l'occurrence intellectuelle mais concrète et laide et crois moi ce genre de papiers ont toujours atteint leur but : informer. Bien sur il ne faut pas s'attendre à ce que tous ses concitoyens admettent de regarder ensuite autrement la version officielle distillés sur la petite lucarne. Je me suis toujours dis que si je pouvais le savoir alors tout le monde en était capable.

J'ai bien aimé les analyses des une et des autres dans les billets précédents, cela montre bien que personne n'est dupe et que tous ont l'humilité de savoir que la dignité d'un homme se trouve d'abord dans la protection de sa maison. de la partent toutes nos ambitions. Mais de la doivent elles partir par nous ou par notre lignée et si nous ne pouvons les réaliser seuls alors portons en avant ceux à qui les circonstances ont accorder le privilège d'avancer plus vite et sans charges pour le bénéfice de tous.
28/07/2013 à 09:31

gmatthieu

ouiouiphoto a écrit :


[quote="cocagne"]C'est un raisonnement assez poujadiste que de dire"tous pourris"

 




Sauf quand cela devient une réalité. Aujourd'hui comme je le disais les pouvoir ou contre pouvoirs ou lobby en tout genre ne regardent que leur petit périmètre. Donc en terme d’élévation de l'humanité c'est assez faible. C'est en se sens la que je suis adepte du "tous pourris". Les pouvoirs qui normalement devrait prendre en compte se genre de courant d'idée ne font que l'ignorer justement en le traitant de "poujadiste". Ce n'est pas en ignorant une réalité qu'elle se règle.

cocagne a écrit :

le sujet du fil est tout simplement notre droit de savoir, ensuite libre à nous, en fonctions de nos capacités de notre culture de notre passé de nos valeurs et de nos intérêts, d'appuyer sa propre réflexion.

 



Oui mais le droit de savoir n'a pas de sens si on te refuse ce droit. C'est pour cela que le fil dévie du sens initial. Tu dis "nous avons le droit de savoir". On est tous d'accord avec cela. Mais on essaye de te sensibiliser au fait que ce que tu crois être le "savoir" est en fait une vaste fumisterie dans certains cas. 


 [/quote]
Je signe où ?
Tou ke tu di je suis d'acodak !
+10000
Un ace pour OuiOui !
28/07/2013 à 09:32

gmatthieu

ouiouiphoto a écrit :


[quote="cocagne"]c'est donc une lutte permanente intellectuellement violente.



Toutafé. Perso comme toi je lutte encore. Mais je constate que cela passe de plus en plus de mode. Personnellement je suis intimement persuadé que crier au loup ne sert a rien. C'est d'ailleurs la dessus que je te taquine ;)

Je pense que notre société a besoin d'un prise de conscience qui va plus loin que quelques sentinelles ou quelques alertes. Aujourd'hui beaucoup de gens ne se sentent plus impliqués. Il faut arriver a rattacher les wagons autrement on ira tranquillement vers une dictature "démocratique". L’époque montre que si tu lève un loup tout le monde s'en fout. En plus cela décrédibilise le système et augmente se ressenti de tous pourris.

Il faut inventer la prochaine république qui de mon point de vue passera par la suppression pure et simple de l'assemblé nationale, du sénat et la suppression des partis politiques pour aller vers une démocratie beaucoup plus participative. Je préfère que les lois soient votés par un échantillon de la population choisi au hasard (un peut comme les jurés populaires) que par des gars a Paris engraissé par des lobbys.






 [/quote]
Très bien dit !
OuiOui président !
28/07/2013 à 11:14

JamesLee

ouiouiphoto a écrit :


[quote="cocagne"]c'est donc une lutte permanente intellectuellement violente.



Toutafé. Perso comme toi je lutte encore. Mais je constate que cela passe de plus en plus de mode. Personnellement je suis intimement persuadé que crier au loup ne sert a rien. C'est d'ailleurs la dessus que je te taquine ;)

Je pense que notre société a besoin d'un prise de conscience qui va plus loin que quelques sentinelles ou quelques alertes. Aujourd'hui beaucoup de gens ne se sentent plus impliqués. Il faut arriver a rattacher les wagons autrement on ira tranquillement vers une dictature "démocratique". L’époque montre que si tu lève un loup tout le monde s'en fout. En plus cela décrédibilise le système et augmente se ressenti de tous pourris.

Il faut inventer la prochaine république qui de mon point de vue passera par la suppression pure et simple de l'assemblé nationale, du sénat et la suppression des partis politiques pour aller vers une démocratie beaucoup plus participative. Je préfère que les lois soient votés par un échantillon de la population choisi au hasard (un peut comme les jurés populaires) que par des gars a Paris engraissé par des lobbys.

 [/quote]
Je ne regrette pas d'avoir mis ouioui dans mes Fan !
Pourrais-je avoir l'exclu au cas ou tu te pointe à l'Élysée 8-)
28/07/2013 à 16:33

cocagne

« Il y a deux vérités qu’il ne faut jamais séparer en ce monde  : la première est que la souveraineté réside dans le peuple ; la seconde est que le peuple ne doit jamais l’exercer »
.
Antoine de Rivarol
. .
Les anciens Grecs ont beaucoup utiliser le tirage au sort dans leurs évolution vers la démocratie, on considère que lorsque Athènes a dépassé les 60.000 habitants (sans compter les "dèmes" alentours) le système a trouvé ses limites en panachant avec l'ancien système censitaire. il est une des explication de la fin d'une aventure humaine qui bien qu'ayant construit une civilisation dont tous ensuite se sont inspirés, a été incapable d'engendrer un nation.

Le système d'un tirage au sort est pourtant intéressant en ce sens qu'il oblige tout citoyen a se savoir responsable un jour où l'autre de la marche de son pays la limite est dans le niveau d'implication, les grecs ont eu ce problème qui les obligeait à donner des cours de droit accéléré aux élus. un peu comme dans les jurés populaires qui n'ont jamais été instaurés pour donner plus d'équité à la justice mais pour sacraliser les décisions, bonnes ou mauvaises. .
Un pays qui est dirigé bien ou mal mais qui donne à ses habitants le sentiment d'avoir un commandant sur la passerelle par mauvais temps ne se pose pas se genre de questions.
28/07/2013 à 17:28

solex

Avoir un commandant sur la passerelle implique que l'on ai une direction, un cap à suivre. Hors, j'ai la très nette impression que nos sociétés (modernes ou pas) n'ont qu'un seul but, qu'une seule utopie : le bonheur personnel et l'accomplissement de soi… en d'autres termes, l'égocentrisme. 
Il est difficile alors de construire un projet commun avec des personnes qui ne pensent qu'à elles. Nos sociétés, et nos démocraties, ont oublié le sens même de ce qui permet à l'homme de survivre, l'empathie et le sentiment d'être utile. L'argent, oh l'argent, voilà ce qui a tout pourri. Voilà ce qui a remplacé le devoir "d'être utile". Voilà ce qui permet à certains de s'affranchir de l'obligation de jouer un rôle dans la société. L'argent, et le pouvoir qui va avec, sont un raccourci néfaste à l'idée même de démocratie.

Bref, tout ça pour dire, qu'à mon avis, l'homme se désintéresse peu à peu de la société que nous avons construite tout simplement car elle ne répond plus à son devoir premier, offrir la sécurité et les éléments du confort (par antagonisme à la vie sauvage) à l'ensemble du groupe. Alors oui, nous pouvons le dire sans la moindre crainte de se tromper "tous pourris" ! Cela fait partie intégrante de l'être humain moderne. 

Je terminerai par une phrase qui résume bien ce que je pense de l'Homme : "L'homme : cet animal génial que nous aurions pu être ! "

Cordialement,
so|ex
29/07/2013 à 08:55

gmatthieu

Je rejoins bien entendu OuiOui et Solex. Ce que je trouve dommage c'est que le peuple (du moins une bonne partie du peuple) ne se pose pas ce genre de questions. Trop abruti par les conneries télévisuelles qu'on lui sert et dont il raffole (foot, showbiz, téléréalité…). Regardez autour de vous (amis, famille…) c'est affligeant de voir les impacts des médias modernes. Ce n'est pas une question de «droit de savoir». On peut tous crier «tous pourris», cela ne changera pas la donne. La situation on la connait et les informations sont là pour qui s'y intéresse. Le problème est ailleurs. Dans l'hypnose du peuple. Le pouvoir et les contre-pouvoirs en place sont trop bien installés et savent agir de concert pour museler les contestataires ou faire disparaître une affaire dérangeante. Dès qu'il y a du fric en jeu, ils savent s'entendre. Comme le mentionne OuiOui, pour que les choses bougent, il faudra une révolution. Pas dans le sens pendaisons sur la place publique mais dans le sens une véritable prise de conscience du peuple face à une situation qui sera devenue intenable. 
29/07/2013 à 09:01

JamesLee

J'ai suivis de haut, de très haut cette discut', mais j'ai ce que je retient c'est : Société, président (ouioui) et connerie télévisuelle.

J'vous met le liens de ce que je pense être un beau discours, c'est pas Mandela, c'est pas Martin ni même Carla Bruni, juste un mec sous un masque avec sa voix transformées.


http ://youtu.be/mHsC8np3wH8

Edit : Puis celui la aussi est pas mal ! http://www.youtube.com/watch?v=KqmofnyGIgE
02/08/2013 à 17:01

cocagne

J’espère que les vacances font le plus grand bien à ceux qui ont pu en prendre. .

GMATHIEU :
Ce n'est pas une question de «droit de savoir». On peut tous crier «tous pourris», cela ne changera pas la donne. La situation on la connait et les informations sont là pour qui s'y intéresse. Le problème est ailleurs.

.
Effectivement et c'est pour cela que l'allégorie des Elfes de Pouldar est intéressante, en gros les gens qui veulent bien se faire avoir et y trouvent leur compte on tendance à gérer un nivellement par le bas comme une justification à leur incapacité à participer à la marche de leur communauté, préférant laisser cela à d'autres quitte ensuite à les traiter de pourris.
C'est vrai que le droit de savoir bien qu'il concerne tout le monde n'intéresse qu'une faible frange de la population et c'est celle la qui ferra de monde.Une frange qui ne se perd pas dans des anathèmes .
" Notre civilisation devra se repentir moins des méfaits des méchants que du silence des gens de bien"
Martin Luther King