27/02/2015 à 11:27
silver_dot
« La peinture à l’huile, c’est plus difficile, mais c’est plus beau que la peinture à l’eau. »
Qui n’a jamais entendu ce poncif ?
Ayant derrière moi un demi-siècle de pratique de la photo (passion résultant du premier appareil photo qui m’a été offert quand j’avais dix ans), dont quatre décennies passées au service successif de plusieurs grands importateurs de matériel photo, je peux dire que j’ai eu largement l’occasion d’apprécier à sa juste valeur l’évolution des technologies, de l’argentique au numérique.
Le numérique m’a apporté un sacré confort dans ma pratique : plus de mobilisation de la salle de bains en guise da labos, plus de trempette de mes mains dans les produits chimiques de traitement, l’agrandisseur ayant fini sa carrière à la cave, tout le traitement se faisant devant l’écran de mon ordinateur. Que du bon, partant de la phase de découverte et d’apprentissage de la nouvelle technologie.
Que du bon, ou presque. Tant qu’il s’agit de photo couleur, confort indéniable pour gérer sans trop de prise de tête la colorimétrie. Progrès indéniable de la montée en sensibilité permettant la prise de photos impossibles jusqu’alors avec les films argentiques, ainsi que de l’immédiateté pour visionner le résultat de sa prise de vue, la possibilité de choix de la sensibilité à tout moment, d’une photo à la suivante, entre autres avancées technologiques appréciables.
Mais… un petit souci cependant, avec le post traitement en noir et blanc. Au temps de l’argentique, j’avais pris l’habitude, en fonction du rendu que je souhaitais obtenir sur mes photos, j’avais la possibilité de choisir le type et la marque de film, ainsi que le type, le marque, et la gradation du papier photo, le tout complété par la manière de développer (plusieurs options de bains de révélateur et durée du développement).
Si les bases techniques de la prise de vue n’ont pas été significativement changé entre argentique et numérique au point de complètement dérouter un pratiquant rompu à la technologie analogique, le post traitement numérique a demandé un apprentissage complémentaire sans compter le temps à y consacrer. Et ceci, pour ne plus arriver exactement aux rendus que j’avais l’habitude d’obtenir au siècle dernier avec la chimie disponible.
La photo numérique à la disposition du plus grand nombre, est l’évènement marquant de ce début de nouveau siècle. Elle s’est tellement popularisée, par sa facilité d’emploi (surtout en tout automatique), que la majorité des usagers en viennent considérer que l’achat d’un appareil photo numérique quel qu’il soit, fait d’eux des photographes sans avoir à assimiler un minimum de notions techniques.
Dans les forums photo, on remarque que de plus en plus de « photographes » se piquent de toucher à la photo N&B, la majorité produisant plus ou moins n’importe quoi allant du noir et gris, du blanc et gris, au rendu « grisouille », avec des noirs plus ou moins bouchés estompant la matière et les détails.
La photo en noir et blanc est plus exigeante que la photo couleur en « point and shoot », pour obtenir un beau rendu, elle demande une certaine maîtrise des outils permettant de la développer et la produire. C’est tout sauf facile à gérer, bien plus encore qu’en couleurs à l’aide des logiciels de plus en plus performants.
Attention où vous mettez les mains en abordant le côté obscur de la force du post traitement N&B.
Je pense qu’il serait bon de confronter nos impressions, et ressentis de nos expériences en matière de N&B.
Qui n’a jamais entendu ce poncif ?
Ayant derrière moi un demi-siècle de pratique de la photo (passion résultant du premier appareil photo qui m’a été offert quand j’avais dix ans), dont quatre décennies passées au service successif de plusieurs grands importateurs de matériel photo, je peux dire que j’ai eu largement l’occasion d’apprécier à sa juste valeur l’évolution des technologies, de l’argentique au numérique.
Le numérique m’a apporté un sacré confort dans ma pratique : plus de mobilisation de la salle de bains en guise da labos, plus de trempette de mes mains dans les produits chimiques de traitement, l’agrandisseur ayant fini sa carrière à la cave, tout le traitement se faisant devant l’écran de mon ordinateur. Que du bon, partant de la phase de découverte et d’apprentissage de la nouvelle technologie.
Que du bon, ou presque. Tant qu’il s’agit de photo couleur, confort indéniable pour gérer sans trop de prise de tête la colorimétrie. Progrès indéniable de la montée en sensibilité permettant la prise de photos impossibles jusqu’alors avec les films argentiques, ainsi que de l’immédiateté pour visionner le résultat de sa prise de vue, la possibilité de choix de la sensibilité à tout moment, d’une photo à la suivante, entre autres avancées technologiques appréciables.
Mais… un petit souci cependant, avec le post traitement en noir et blanc. Au temps de l’argentique, j’avais pris l’habitude, en fonction du rendu que je souhaitais obtenir sur mes photos, j’avais la possibilité de choisir le type et la marque de film, ainsi que le type, le marque, et la gradation du papier photo, le tout complété par la manière de développer (plusieurs options de bains de révélateur et durée du développement).
Si les bases techniques de la prise de vue n’ont pas été significativement changé entre argentique et numérique au point de complètement dérouter un pratiquant rompu à la technologie analogique, le post traitement numérique a demandé un apprentissage complémentaire sans compter le temps à y consacrer. Et ceci, pour ne plus arriver exactement aux rendus que j’avais l’habitude d’obtenir au siècle dernier avec la chimie disponible.
La photo numérique à la disposition du plus grand nombre, est l’évènement marquant de ce début de nouveau siècle. Elle s’est tellement popularisée, par sa facilité d’emploi (surtout en tout automatique), que la majorité des usagers en viennent considérer que l’achat d’un appareil photo numérique quel qu’il soit, fait d’eux des photographes sans avoir à assimiler un minimum de notions techniques.
Dans les forums photo, on remarque que de plus en plus de « photographes » se piquent de toucher à la photo N&B, la majorité produisant plus ou moins n’importe quoi allant du noir et gris, du blanc et gris, au rendu « grisouille », avec des noirs plus ou moins bouchés estompant la matière et les détails.
La photo en noir et blanc est plus exigeante que la photo couleur en « point and shoot », pour obtenir un beau rendu, elle demande une certaine maîtrise des outils permettant de la développer et la produire. C’est tout sauf facile à gérer, bien plus encore qu’en couleurs à l’aide des logiciels de plus en plus performants.
Attention où vous mettez les mains en abordant le côté obscur de la force du post traitement N&B.
Je pense qu’il serait bon de confronter nos impressions, et ressentis de nos expériences en matière de N&B.