Une envie de faire le tour du monde, enchainée au boulet de la socièté
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Une envie de faire le tour du monde, enchainée au boulet de la socièté
06/12/2012 à 00:04
Bonsoir amis Pix
Présentation :
Bonjour, bonsoir membres du forum,
Avez-vous cette sensation, une sensation que l'on éprouve depuis notre enfance, une envie de liberté,
une envie telle qu'elle vous aspire et vous fait rêver, une envie de respirer à pleins poumons l'air pur des montagnes et de se baigner au milieu de plages magnifiques, de découvrir de multiples coutumes ainsi que de multiples rencontres.
L'envie de partir s'isoler sous un ciel étoilé, de dormir paisiblement, de profiter librement.
Aujourd'hui malheureusement, j'éprouve cette émotion, une envie que l'on ne peut rassasier que de rêves. Une envie de visiter le globe, pays par pays, une envie de vivre dans son monde, un monde de liberté. La vie de rèves.
Un fois réveillé, séparé de ce monde si attractif, le sens des responsabilités reprend le dessus, une femme, un travail, les responsabilités d'un vie responsable enlèvent toute part de liberté en nous.
Dans ces moments-là n'avez-vous pas envie de tout quitter et de reprendre votre vie à zéro ?
Seriez-vous capable de choisir entre la vie responsable ou une vie d'aventurier ?
A vous de parler !
Cordialement Oxilus
06/12/2012 à 00:32
Je vois très bien de quelle sensation tu parles…
Alors à mon tour, puisque tu nous y invites, de parler.
Juste après ma séparation (une femme et deux enfants), mon boulot m'a fait partir en Guyane, sur la mission Harpie (lutte contre l'orpaillage clandestin) pendant 4 mois.
J'aurais du mal à décrire ce que j'ai ressenti durant ces 4 mois passés en foret profonde, mais ce que je sais c'est que quand je suis revenu, quelque chose avait changé au fond de moi. Je me suis remis à écrire afin de pouvoir faire profiter mes amis de cette expérience.
J’espère pouvoir vous mettre le lien de ces textes quand je remplirai les conditions du forum.
A mon retour donc je ne souhaitais qu'une chose : repartir.
La forêt a ce pouvoir de vous faire prendre conscience de la valeur des choses.
Quand on se lave dans l'eau du fleuve,
Quand on chasse pour pouvoir changer la monotonie des rations,
Quand, à chaque pas la nature vous fait comprendre que c'est vous, l'intrus…
On redécouvre le sens des choses.
Un verre d'eau propre prend une dimension incroyable et devient un luxe dont on rêve…
Et puis on rentre.
Et puis on reprend notre vie, on redécouvre notre société. On redécouvre ? non ! en fait on se la prend en pleine poire, et elle nous dégoûte.
Mais au bout de quelques temps on s'y fait, on se réadapte, et on en revient à rêver non plus d'un verre d'eau propre, mais de la dernière voiture bien polluante.
Mais au fond de nous reste toujours cette amertume de savoir que ce n'est pas forcément cela que l'on souhaite.
Merci d'avoir partager ça Oxilus.
Sincerement.
06/12/2012 à 06:52
C'est une sensation que j'éprouve régulièrement, après à savoir d'où elle vient… surcharge de travail, absence de réelle liberté due aux obligations familiales, etc…
Là une seule solution s'offre à moi : me couper de tout pendant quelques heures, prendre la tangente, partir au milieu de la nature avec pour seul compagnon mon appareil, quitte parfois à ne faire aucune photo. S'asseoir et ne rien faire,
Depuis quelques temps, je m'aperçois que je ne fais plus (et beaucoup d'entre nous aussi je suis sûr) ce que je faisais dans mon enfance, une petite marche au milieu des bois, en dehors des sentiers, ou simplement lever les yeux au ciel et regarder les étoiles, j'ai toujours été interessé par ça sans jamais réussir à retenir leur nom.
Alors de temps en temps, je pars seul, et d'autres fois je profite que ma femme travaille pour le faire avec les enfants.
Ce que je n'ai pas fait depuis longtemps mais qui m'a éclaté hier avec mes gosses… un bonhomme de neige, trop gros selon ma fille.
Mais les petits bonheurs de l'enfance sont souvent les plus grands maintenant et ceux qui vous remettent en selle…
06/12/2012 à 07:10
ça fait du bien de se sentir moins seule !
A mon avis, c'est un état qui est ressenti plus fortement par les personnes qui ont une âme d'artiste, qui s'autocritiquent et qui ont gardé une part de rêve à exprimer avec passion dans un art quel qu'il soit
Je connais pas mal de monde qui ne se posera jamais ce genre de question, terre à terre et pas passionnées.
06/12/2012 à 09:05
Je ne sais pas si on a besoin de partir à l'autre bout du monde pour découvrir ça (je me pose vraiment la question). J'aimerai bien voir dans ma vie une forêt primaire, par curiosité purement scientifique.
Je fais l'expérience hyper intéressante de reprendre le projet d'un copain qui essaie de remettre en état une forêt dégradée par l'homme dans les années 60 (coupes à blanc). Par la main de l'homme, on recrée un biotope, on découvre le fonctionnement des espèces. C'est passionnant, même avec notre petite faune et notre petite flore locale. On passe parfois plusieurs jours là bas, à dormir à la belle étoile, on apporte l'eau car il n'y a pas l'eau, ni l'électricité…et pourtant… c'est en France !
Enfin bref, ce projet est sensé être pris en main par différentes personnes pour 300 annnées environs. J'ai décidé il y a quelques années de prendre la relève pendant mon petit bout de vie et de m'installer en élevage de brebis (biotope de l'aigle), pendant que mon copain s'occupera de la forêt. L'élevage (et maraichage) est le seul métier qui je pense est vraiment en harmonie avec mon environnement, tant qu'il le respecte, bien évidemment. On retrouve de l'élevage partout depuis que l'homme a du se nourrir. Faire ça pour nourrir mes voisins, je trouve ça utile. Après, est-ce que ça rapporte de l'argent… on va dire que ça va me faire remplir mon frigo, sachant que le jardin produit déjà pas mal. Faut pas espérer une vie tout "confort" non plus. Et c'est sur que niveau paperasse, on est bien servi. Mais je préfère regarder le fond que la forme :D
Bref, je crois que je vis la vie dont j'ai toujours rêvé, sans partir à l'autre bout du monde. Ca parait con, mais faire un grillage dehors sur le causse toute la journée, le travail manuel, ne penser à rien mais vraiment rien (on ressent ça aussi quand on fait le jardin), voir un faucon crécerelette passer à 5m ou un vautour et sourire, je trouve que c'est carrément un luxe de nos jours pourtant c'est si accessible… Et je me rends compte que c'est plus enrichissant pour moi qu'un métier plus "élitiste" dans une entreprise ou un bureau… je parle par expérience bien sur. Il n'y a qu'à parler aux paysans, quand ils racontent leur vie, ils racontent l'essentiel (la nourriture, l'élevage, la culture, la famille, la religion), et au final je suis pas sure que le discours soit différent chez les paysans à travers le monde. La liberté selon la vision d'aujourd'hui est hyper limitée par les "obligations" de l'élevage, mais je crois réellement que la liberté est dans la tête, avant tout !
On est partout dans la société de consommation, même le cacique Raoni est obligé de faire de la télé pour sensibiliser les pays occidentaux à la déforestation et faire comprendre que c'est l'affaire de tous… la forêt primaire en est la première victime… Partout ou que j'aille, j'ai l'impression que je vais me prendre de plein fouet la "société". Que ce soit de manière directe ou indirecte (déforestation, réchauffement climatique, aménagements touristiques des espaces "naturels", etc).
Du coup, c'est plus une question d'état d'esprit. On peut se sentir voyager dans une petite forêt du Larzac. Sauf que, je n'ai jamais ce retour violent à la ville ou à un boulot qui ne me correspond pas, c'est un choix de vie… je ne dis absolument pas que c'est ce qu'il faut faire, j'expose juste comment je vis la chose, et chacun la vis différemment ! Rah, j'ai écris un roman !
06/12/2012 à 10:35
Karine, je te comprends à 100 % et envie ton choix de vie tout autant… Avant de faire le tour de la planète, regardons mieux ce qui nous entoure et profitons du monde qui se trouve juste en bas de chez soi, il suffit d'ouvrir la porte ! Après, à la vue de toutes ces photos/reportages de peuplades lointaines, d'animaux sauvages, de paysages extraordinaires… le rêve de pouvoir les toucher nous titille tous un peu l'esprit, à un moment ou un autre.
06/12/2012 à 10:47
Bah c'est justement pour ça ma dernière phrase, autant des gens vondront faire le tour de la planète mais ne sont pas à blamer pour autant… s'ils trouvent la "vérité" là bas (jtrouve pas d'autres mots :P), pourquoi pas, le tout est de le vivre je crois. Si on peut pas le vivre dans sa vie, on va forcément le chercher ailleurs… ce qui est rassurant, et là je rejoints tite, c'est que certains arrivent à avoir cette conscience peut importe la manière, alors que d'autres sont finalement totalement insensibles et déconnectés de la réalité.
Par contre je n'ai vraiment pas le besoin de voir et toucher les animaux de l'autre bout du monde, les nombreux bouquins me suffisent et nourrissent mon envie de les voir. Si un loup vient à moi pour croquer mes brebis, je serai néanmoins la plus heureuse du monde et la plus malheureuse (réalisant qu'il va se faire tirer dessus :|). Je laisse venir…
06/12/2012 à 11:35
Oui enfin par "toucher", je voulais bien sûr dire "approcher", "croiser", "observer"…
06/12/2012 à 13:23
Je ne pense pas que l'Homme puisse s'épanouir dans le confort ou le luxe, c'est dans la nature qu'il se sentira le mieux, loin des courbes de croissances, de productivité… Je me suis toujours dit : "ne serais-tu pas plus heureux dans un petit chalet en montagne à élever quelques bêtes ? " loin de cette société folle…
Pourtant je fais comme tout le monde en ayant cependant un regard en retrait sur chaque chose… Mais comme le prouve ce topic, les mentalités évoluent de plus en plus et j'ose espérer que chacun prenne conscience du modèle de société dans lequel on vit, modèle à mon sens néfaste à l'épanouissement totale de l'être. Il n'y a pas de recette miracle et oui certaines personnes sont plus réceptives que d'autres. Comme je n'ai pas franchit le cap et bien je fais comme vous, petites balades régulières loin de la société, en contact avec les éléments et cela me fait du bien.
06/12/2012 à 14:09
Ca fait du bien de voir qu'on n'est pas seul. J'ai aussi par moment l'envie de tout plaquer. De quitter cette société de fou. Quand je suis seul au volant, il m'arrive de hurler tous ce que j'ai dans les tripes pour ne pas garder cette boule au ventre quand j'écoute les infos ou que je vois certains comportement sur le route.
J'ai la chance d'être marié à une chinoise. Et une fois par an, je parts là bas pour un mois. Ca permet de relativiser, de changer d'air, d'oublier le boulot. Même si ce n'est pas non plus toujours facile car certains comportement là bas sont également très choquant. Mais c'est une autre culture et j'ai appris à les accepter car, contrairement à ce que disait notre ancien ministre de l'intérieur, il n'y a pas une civilisation meilleure qu'une autre. Et nous n'avons pas le droit ni par le passé, ni maintenant, ni à l'avenir, de vouloir "civiliser" les populations lointaines. Voir la Chine de l'intérieur, sans toujours tout comprendre tout de même, me montre à quel point la diversité humaine est riche et primordiale. Et les discours "décomplexés" des ces dernières années me montrent à quel point on est une civilisation qui se referme sur elle même, qui refuse l'autre, qui rejette la différence. Plus que la société de consommation et d'argent, j'ai envie de fuir cette société qui montre du doigt les musulmans, les africains, les homo, les femmes, les chinois (…) qui ne sont pas dans la "norme".
Une autre expérience qui a beaucoup compté dans ma vie. En 2007, à la suite d'une séparation, je suis parti un peu sur un coup de tête faire une traversé du désert au Maroc. 5 jours avec 8 français, un guide marocain et deux chameliers marocains également. Nuit à la belle étoile, nous n'avons croisé personne pendant 5 jours, loin des tours opérator et des hôtel occidentalisés. Et cette "retraite" m'a fait un bien fou. Je me souviens d'avoir eu des échanges très intenses avec un des chameliers qui pourtant ne parlait pas du tout français. Je ne parlais pas du tout marocain non plus. Et il s'est passé quelque chose avec lui qui m'a vraiment marqué. Le cinquième jour, nous avons rejoint la civilisation par son côté le plus désagréable : des 4x4 s'amusaient dans les dunes de sable. Dur retour à la réalité. Mais ce voyage reste à ce jour ma plus forte expérience de vie et d'échanges et le souvenir de cette petite semaine est toujours chargé d'émotions.
Partir loin n'est pas forcément nécessaire. Partir longtemps n'est pas une obligation. Je pense que ce voyage a été une chance. Et je pense que j'ai su l'apprécier. Peut être que j'ai été réceptif à ce pays, ces gens, cette expérience parce que je traversais une mauvaise passe.
Je repars en Chine en février. Pour le nouvel an. Encore une nouvelle expérience, c'est la première fois que j'y vais à cette période. J'ai hâte.
06/12/2012 à 22:30
Ah mais c'est qu'il gagne à être connu ce forum le coté gamin qui fait sa première photo cache bien quelques jolies expériences de vie.
Et quelques beaux soupirs aussi.
Au fond il ne suffit pas de partir sans être encordé pour parler d'aventure je l'ai fait ily a longtemps sans trop m'en rendre compte au point que je devais regarder mon passeport pour me souvenir d'où je venais. cela a duré longtemps, l'équivalent d'une génération. le verre d'eau propre signifie quelque chose pour moi.
En entrant dans l'automne de ma vie et en ayant laissé derrière moi quelques expériences qui somme toute sont aussi quelques aventures je repense à cette marée du temps qui m'a laissé échoué sur la grève de notre beau pays il y a vingt ans où j'ai du tout reprendre à zéro surpris de me voir accordé une nouvelle vie. j'y ai découvert des gens de tous les jours qui avancent sans broncher sous les coups qui construisent une ville et sans en faire cas qui engendrent des familles et j'ai réalisé que c'était eux qui vivaient la plus belle part de l'aventure humaine et que nous autres n'avions été au fond que des éclaireurs.
Mais maintenant que je suis reconnu dans mon nouveau métier comme si je n'avais fait que ça je commence seulement à parler avec de rares compagnons de mon quotidien des menues anecdotes qui sont mon plus beau trésor de ces trésors qui sont les seuls avec lesquels on part même si on les a partagé
07/12/2012 à 00:53
Bonsoir, Bonjour
J'ai attendu 24 heures avant de revenir voir vos réactions, et quelle est ma surprise, 144 fois vu et 11 commentaires tous plus pertinents les uns après les autres et pour cela je souhaite vous remercier tous énormement, merci de participer.
Je vais essayer de répondre à tout le monde :D
Teuxy : Tu as exactement compris ce que je ressentais et ton aventure décrite à l'air vraiment merveilleuse, je te remercie de l'avoir faite partager.
Une forêt, un fleuve, de l'eau, un peu de nourriture. Une aventure extraordinaire, il est vrai que la réadaptation à du être vraiment difficile.
Je te remercie encore.
LSH : C'est exactement la même solution que j'ai trouvée, la solution d'avoir l'impression de partir à l'aventure… 2 petites et minuscules heures.
Etre parent, voir le regard émerveille d'un enfant qui regarde les étoiles, se balade dans la forêt, doit nous replonger dans nos rêves et nous parvenir à souffler juste un instant. Merci beaucoup pour ta participation.
Tite créature : J'ai toujours eu cette envie, un voyage autour du monde, mais il est vrai que cette envie n'a fait que croître depuis que je me dédie à la photographie et à mon envie de partage.
Karine : Merci pour le partage de ton aventure, du récit qui fait rêver autant que réfléchir, il est clair que l'on vit dans une société de consommateurs surentraînés, et ton expérience et ta vie reculée du monde est la clé, je pense aussi que le bonheur se fait surtout dans la tête, le secret est peut-être juste le fait de quitter, pas forcément pour aller loin, mais quitter cette société et cette vie de consommateur, à réfléchir. Merci bien à toi.
Actarus67 : Ma réponse pour toi se fusionne avec la réponse pour Karine.
Photodatie : Je suis d'accord avec toi, nous ne pouvons pas nous épanouir dans le luxe et dans la société actuelle, je te remercie pour ta participation, et je partage entièrement ton avis : on va se promener en imaginant être libre ne serait-ce qu'un petit instant
ptiloulou : Merci beaucoup pour cette expérience partagée, ton voyage au Maroc a dû être magnifique, je t'envie, tu as raison, profite et voyage.
Cocagne : Je suis content de donner une bonne image du forum auprès de toi :)
Ça devait être une belle aventure pour toi non ? Tu en gardes une bonne image ?
D'après ce que tu dis notre société qui vit la meilleure aventure humaine ?
Merci pour ton partage.
11/12/2012 à 18:48
Parce que j'ai aimé partager cette expérience, et parce qu'enfin je réponds aux conditions du forum ( :) )
Voici le lien du blog que j'avais ouvert avant de partir en Guyane…
Pour ceux qui auront le courage et/ou l'envie d'aller y faire un tour, sachez que cela me fera trés plaisir.
http://teuxy.blogspot.fr
Bonne lecture
11/12/2012 à 20:22
Je n'ai que 18 ans, donc peu d'expérience comparé à certaines personnes içi, mais je souhaite toutefois partager avec vous mon avis.
L'envie de partir loin, de s'en aller, est normale. Je l'ai eu souvent, et ce depuis très longtemps, au collège je ressentais déjà cela. Mais ces derniers temps, je pense avoir mûri, et je vois les choses différemment. Premièrement l'envie de partir n'est qu'un sentiment, un fantasme. Et heureusement je pense. Car dans la majorité des cas les gens veulent partir pour fuir leur problèmes. Je crois que partir pour fuir nos problèmes ne les arrangera pas justement. Pour être heureux, il faut être en paix déjà avec ce qui nous entoure. Si l'on part, on aura un sentiment de paix et de bonheur quelques temps, mais après les soucis reviendront. De plus, quand partir est partir pour de bon, cela n'est pas bon non plus. Ailleurs n'est pas la solution de notre problème, et si l'on part sans avoir trouvé la solution, c'est fichu je pense, le bonheur, le vrai bonheur ne viendra pas. Car le bonheur vient quand il veut, on ne va pas le chercher. Il ne faut pas partir en quête du bonheur, mais laisser le bonheur venir à nous.
La liberté, le sentiment de liberté, je pense aussi que cela peut se trouver n'importe où. La musique, la lecture, l'art…
Pour être libre, il faut se respecter et respecter les autres. Il faut être ouvert, compréhensif, éviter la jalousie, ne pas juger,…
Aussi, il faut apprendre à voir le bon côté des choses. C'est primordial ! Souvent, on ne voit pas notre chance, et lorsqu'il arrive quelque chose, que notre base est détruite, alors on se rend compte à quel point on était heureux, que l'on s'est plaint pour des choses futiles, et que maintenant cela ne sera plus comme avant.
Je pense donc que dans nos habitudes, notre routine, il y a une part de liberté et d'aventure, et qu'il nous faut les découvrir avant de nous plaindre et de partir dans un autre lieu.
Aussi,
voici une chanson pour se sentir un peu libre ;)
11/12/2012 à 23:06
Ce que tu dis est juste Colombine mais il y a autre chose.
Je n'ai pas trop le temps de développer ce soit car je travaille tôt demain matin mais il y a autre chose dans les départs que la recherche du bonheur.
Dans beaucoup de cultures on dit que l'on reconnait dans un enfant le fait qu'il devienne un homme quand il commence à regarder la montagne qui ferme sa vallée avec cet air de celui qui veut savoir ce qu'il y a derrière.
12/12/2012 à 11:16
cocagne a écrit :
Dans beaucoup de cultures on dit que l'on reconnait dans un enfant le fait qu'il devienne un homme quand il commence à regarder la montagne qui ferme sa vallée avec cet air de celui qui veut savoir ce qu'il y a derrière.
C'est beau ça. La curiosité est la plus grande des qualités. Et allez voir ce qu'il y a ailleurs nous permet souvent de mieux comprendre ce qu'il y a chez nous.
12/12/2012 à 12:03
Oui, bien sur, moi, je suis pour le fait d'aller dans d'autres lieux, de voyager, moi-même j'en ai énormément envie, c'est juste que ce que je développais, c'est la situation lorsque quelqu'un veut partir pour fuir ses problèmes.
Sinon, bien sûr, je suis pour le fait de découvrir d'autres cultures, de voyager, enfin en bref d'être ouvert sur le monde. Les voyages sont enrichissant et permettent de mûrir. :)