22/08/2013 à 04:50
Christ
Elle pullule par chez moi cette année, :D
Bien que son camouflage jaune et noir peut laisser croire qu'il serve de protection vis-à-vis de prédateurs qui la prendraient pour un frelon, une étude a démontré que l'alternance des stries jaunes et noires sur le corps de cette espèce doublait en réalité le nombre de ses captures d'insectes en agissant comme leurre visuel rendant l'araignée moins visible pour ses proies, bien qu'au milieu de sa toile. L'Argiope présente un dimorphisme sexuel, le mâle étant plus petit et plus terne que la femelle.
Argiope bruennichi fait partie des espèces d'araignées pratiquant le cannibalisme sexuel systématique avec plus ou moins de succès et la polyandrie. Le mâle, au terme de l'accouplement, abandonne volontairement dans 80 % des cas son appareil copulateur ce qui diminue les chances d'un rival de féconder la même femelle et augmente ses chances de la fuir et de survivre après l'accouplement. Il semble que l'appareil génital des mâles de cette espèce soit particulièrement complexe, notamment du point de vue de la structure, qui n'est pas exclusivement destinée au transfert spermatique, mais semble également jouer un rôle important à la fois dans la sélection par la femelle de son partenaire et dans la capacité de fuite du mâle après copulation grâce à des points de rupture prédéterminés. Après l'accouplement, la femelle pond rapidement 200 à 300 œufs dans un cocon blanc camouflé en brun, composé de soies de structures biochimiques différentes, suspendu dans les graminées peu au-dessus du sol. Les œufs hivernent à l'abri du gel.
Bien que son camouflage jaune et noir peut laisser croire qu'il serve de protection vis-à-vis de prédateurs qui la prendraient pour un frelon, une étude a démontré que l'alternance des stries jaunes et noires sur le corps de cette espèce doublait en réalité le nombre de ses captures d'insectes en agissant comme leurre visuel rendant l'araignée moins visible pour ses proies, bien qu'au milieu de sa toile. L'Argiope présente un dimorphisme sexuel, le mâle étant plus petit et plus terne que la femelle.
Argiope bruennichi fait partie des espèces d'araignées pratiquant le cannibalisme sexuel systématique avec plus ou moins de succès et la polyandrie. Le mâle, au terme de l'accouplement, abandonne volontairement dans 80 % des cas son appareil copulateur ce qui diminue les chances d'un rival de féconder la même femelle et augmente ses chances de la fuir et de survivre après l'accouplement. Il semble que l'appareil génital des mâles de cette espèce soit particulièrement complexe, notamment du point de vue de la structure, qui n'est pas exclusivement destinée au transfert spermatique, mais semble également jouer un rôle important à la fois dans la sélection par la femelle de son partenaire et dans la capacité de fuite du mâle après copulation grâce à des points de rupture prédéterminés. Après l'accouplement, la femelle pond rapidement 200 à 300 œufs dans un cocon blanc camouflé en brun, composé de soies de structures biochimiques différentes, suspendu dans les graminées peu au-dessus du sol. Les œufs hivernent à l'abri du gel.