Petite série Crematogaster scutellaris (fourmis)

Une petite série Crematogaster scutellaris réalisée il y a quelques semaines. Fourmis très communes dans le sud de la France, espèce très facile à reconnaître grâce à sa tête rouge et à son gastre en forme de cœur (vue du dessus). Photos prises avec un Canon 50D et un objectif agrandisseur El-nikkor 50mm 2, 8 (N) monté sur soufflet + flash cobra déporté. 
J'ai toujours des problèmes de PDF et de diffraction, et la seule solution serait de changer d'APN et de partir sur un Nikon D700.

Ouarf, quelle netteté ! Surtout avec des fourmis vivantes ! On voit bien les 2 couleurs, et les reflets rendent bien sur la chitine. Bravo ! :-y
Avec ta description, je regrette de ne pas en voir une de dessus, pour la forme du cœur.

Mais quel piqué ! Sueprbe. La lumière et les couleurs. Parcontre le cadrage et la compo ne sont au au top. Le sujet est centré. Dommage car la qualité de l'image est sublime !

Super, netteté au top, bonne lumière, une préf pour la 2 pour le bokeh qui est plus joli ;)

ouiouiphoto a écrit :

Beau boulot :-y. En quoi le D700 serait la solution ?

Tout a fait d'accord ? Ces problèmes viennent plutot de l'objo et de son utilisation !

Bravo ! Belle netteté pour des sujet pas facile ! :)

Bonjour, merci pour vos commentaires :).
L'avantage du Nikon D700 est la taille de ses pixels (très gros), ce qui permet de fermer jusqu'à f16 sans avoir de diffraction. Actuellement avec le Canon 50D, au delà de f8 la diffraction apparaît (entraînant une perte de piqué). Or pour mon utilisation, f8 c'est vraiment trop limité comme PDF :). 
 

La 2 est superbe, avec un fond plus doux que la 1.

C'est très intéressant ce que tu écrit. Perso j'ai remarqué une perte de piqué lorsque mon flash annulaire est a plus de 1/16 de puissance. Mais a plus de 1/16 de puissance c'est que je suis vers F/13. Donc cette perte de piqué ne viendrait pas du flash mais de la diffraction lié a la taille des pixels ?  

La diffraction entraîne bel et bien une perte de piqué, et à ma connaissance elle dépend uniquement de la taille des photosites (cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'autres facteurs qui influencent le piqué). Si tu travailles avec un capteur APS-C moderne, il fort probable que tu aies de la diffraction à F13.
D'après René Bouillot (dans son livre : la pratique du réflex numérique), l'ouverture minimale au-delà laquelle la diffraction entraîne une diminution du piqué est : F = taille du photosite (en µm) x 2.12. Donc avec un Canon 7D (capteur APS-C 18 Mpx, taille des photosites = 4.5 µm), la diffraction apparaît à F10 (4.5 x 2.12 = 9.54). Avec un Nikon D700 (full frame 12 Mpx, taille des photosites = 8.4 µm), la diffraction apparaît au-delà de F16 (8.4 x 2.12 = 17.8). 

La diffraction est le pire ennemie du macrophotographe, surtout pour ceux qui comme moi travaillent avec des rapports supérieurs à 1 :1. Il n'y a pas beaucoup d'alternatives à la diffraction : soit pendre un APN adapté avec de gros pixels (le Canon D700 semble pour l'instant la meilleure option), soit faire du focus-stacking (mais sur des fourmis vivantes c'est quasi impossible).