30/08/2010 à 16:07
altahine
Ce week-end j’ai découvert un site et un événement exceptionnels, mais apparemment bien connus dans le Nord-Est de la France, qui nous cache ça et c’est pas bien car ça mérite d’être connu internationalement.
Ce petit reportage n’a donc d’autre prétention que de faire partager à tous ceux qui, comme moi, ignoraient son existence pourtant plus que centenaire, l’aventure du Théâtre du Peuple (voir leur site officiel).
Installé à Bussang, une charmante petite ville des Vosges, ce théâtre est né en 1895 de la volonté de Maurice Pottecher. Écrivain et journaliste lassé par le parisianisme, celui-ci décida de créer un théâtre proche du peuple et de la nature, accessible à tous sans discrimination d'origine sociale ni culturelle, de grande qualité, et mêlant amateurs et professionnels. Son ambition : distraire et faire réfléchir, vit toujours grâce au travail d’une équipe permanente et professionnelle, d’une association, et de très nombreux bénévoles et saisonniers qui chaque été attirent les foules dans ce lieu fantastique, improbable et magique.
1/ L’environnement :
Le théâtre :
2/ De profil
3/ L'entrée par la grande porte
4/ Autour du bâtiment, la buvette où déguster entre deux représentations, tarte aux myrtilles ou aux mirabelles, et vins d'Alsace ou boissons chaudes
5/ Situé littéralement à flanc de montagne, le théâtre ouvre, durant une partie de chaque représentation, le fond de sa scène sur la forêt à laquelle il s’adosse.
6/ L’ambiance est conviviale, mais fervente, chacun arrive bien couvert car l’air est vif, armé de plaids et de coussins à poser sur les bancs en bois de l’immense salle de 800 places
Ici le décor de la première partie de Peau d'âne:
Un petit coussin-souvenir aux couleurs de l'affiche est édité chaque saison.
Chaque année deux spectacles (créations ou non) sont montés, portés par des comédiens amateurs et professionnels. Cette année, le spectacle de l’après-midi était une libre adaptation de Peau d’âne par le metteur en scène Olivier Tchang Tchong, et le spectacle du soir une création du directeur du lieu, Pierre Guillois, « Le gros, la vache et le mainate » sous-titré « opérette barge », mise en scène par Bernard Ménez (avec notamment Jean-Paul Muel et Pierre Viel dans des contre-emplois détonnants!), et, si le spectacle, auquel on ne peut que souhaiter une belle carrière, passe près de chez vous, je vous conseille vivement de vous offrir ces deux heures de délire désopilant en allant le voir !
Les photos sont bien sûr interdites pendant les représentations. En revanche, j’ai eu la chance de pouvoir visiter l’envers du décor, et voici quelques photos-souvenirs vite prises.
7/ Une loge désertée, un peu spartiate et rustique, mais au milieu des feuillages, c'est peu commun.
8/ Les costumes de l' "opérette barge" ;)
9/ La peau d'âne (entièrement fausse bien sûr, aucun animal - et il y en a sur scène - n'est maltraité pendant le spectacle) pour rendre hommage au talent des costumiers
10/ Les cintres et les machineries avec une partie des différents décors
Voilà, j’espère que ce petit instant culturel vous aura plu autant qu’à moi. En tout cas je pense que j'y retournerai, et je souhaite à ce théâtre de vivre encore au moins 115 ans! :)
Ce petit reportage n’a donc d’autre prétention que de faire partager à tous ceux qui, comme moi, ignoraient son existence pourtant plus que centenaire, l’aventure du Théâtre du Peuple (voir leur site officiel).
Installé à Bussang, une charmante petite ville des Vosges, ce théâtre est né en 1895 de la volonté de Maurice Pottecher. Écrivain et journaliste lassé par le parisianisme, celui-ci décida de créer un théâtre proche du peuple et de la nature, accessible à tous sans discrimination d'origine sociale ni culturelle, de grande qualité, et mêlant amateurs et professionnels. Son ambition : distraire et faire réfléchir, vit toujours grâce au travail d’une équipe permanente et professionnelle, d’une association, et de très nombreux bénévoles et saisonniers qui chaque été attirent les foules dans ce lieu fantastique, improbable et magique.
1/ L’environnement :
Le théâtre :
2/ De profil
3/ L'entrée par la grande porte
4/ Autour du bâtiment, la buvette où déguster entre deux représentations, tarte aux myrtilles ou aux mirabelles, et vins d'Alsace ou boissons chaudes
5/ Situé littéralement à flanc de montagne, le théâtre ouvre, durant une partie de chaque représentation, le fond de sa scène sur la forêt à laquelle il s’adosse.
6/ L’ambiance est conviviale, mais fervente, chacun arrive bien couvert car l’air est vif, armé de plaids et de coussins à poser sur les bancs en bois de l’immense salle de 800 places
Ici le décor de la première partie de Peau d'âne:
Un petit coussin-souvenir aux couleurs de l'affiche est édité chaque saison.
Chaque année deux spectacles (créations ou non) sont montés, portés par des comédiens amateurs et professionnels. Cette année, le spectacle de l’après-midi était une libre adaptation de Peau d’âne par le metteur en scène Olivier Tchang Tchong, et le spectacle du soir une création du directeur du lieu, Pierre Guillois, « Le gros, la vache et le mainate » sous-titré « opérette barge », mise en scène par Bernard Ménez (avec notamment Jean-Paul Muel et Pierre Viel dans des contre-emplois détonnants!), et, si le spectacle, auquel on ne peut que souhaiter une belle carrière, passe près de chez vous, je vous conseille vivement de vous offrir ces deux heures de délire désopilant en allant le voir !
Les photos sont bien sûr interdites pendant les représentations. En revanche, j’ai eu la chance de pouvoir visiter l’envers du décor, et voici quelques photos-souvenirs vite prises.
7/ Une loge désertée, un peu spartiate et rustique, mais au milieu des feuillages, c'est peu commun.
8/ Les costumes de l' "opérette barge" ;)
9/ La peau d'âne (entièrement fausse bien sûr, aucun animal - et il y en a sur scène - n'est maltraité pendant le spectacle) pour rendre hommage au talent des costumiers
10/ Les cintres et les machineries avec une partie des différents décors
Voilà, j’espère que ce petit instant culturel vous aura plu autant qu’à moi. En tout cas je pense que j'y retournerai, et je souhaite à ce théâtre de vivre encore au moins 115 ans! :)