02/12/2013 à 13:05
silver_dot
En revoyant l'une de mes toutes premières photos prises avec mon EOS 1Ds que je venais d'acheter, en préambule au passage au tout numérique, lors de l'évaluation de certains de mes objectifs en complément de mes boîtiers argentiques, en l'occurrence ici, l'EF100mm 2, 8 macro, j'ai eu la tentation de la traiter en N&B.
J'ai pour habitude de prendre quelques photo au feeling. Celle-ci a quelque chose de particulier. les circonstances de la prise de vue.
A la fin d'une promenade, sortant du jardin des Tuileries, traversant la place de la Concorde, en direction d'un restaurant où nous avions réservé, rue Montaigne, nous avons bifurqué à gauche une fois arrivés à la place Franklyn Roosevelt. La nuit tombant rapidement à ce moment de l'année, passant devant un magasin sans même voir sa vitrine, un petit quelque chose d'inconscient m'avait incité à m'arrêter et reculer de quelques pas. Quelque chose que je n'avais pas vraiment vu, mon attention étant ailleurs, c'est davantage du ressenti qu'aperçu, une ambiance, qui m'avait fait rebrousser chemin et, plutôt que bêtement regarder, voir, ce qui m'a vraiment surpris.
Devant moi, à l'intérieur de la vitrine chichement éclairée (la boutique était fermée, ne conservant qu'un minimum d'éclairage), j'ai immédiatement vu ce qui valait largement d'en prendre une photo.
C'est le sujet lui-même, par quelque complicité, qui m'a happé, s'imposant comme il semblait vouloir paraître : un mannequin revêtu d'une splendide robe rouge sombre, entouré d'accessoires, dans une lumière tamisée, intime. Cela évoquait pour moi la salle d'un temple dédié à la déesse, entourée de trésors déposés autour d'elle en offrandes.
Les reflets sur la vitre ne m'ont pas vraiment gêné, la rue étant sombre à ce moment. Deux sources de lumière de part et d'autre pouvaient occasionner un cramage localisé (surtout dans la photo en couleurs). La composition s'imposant d'elle-même, je n'ai eu qu'à cadrer et déclencher une fois le boîtier paramétré. Dommage pourtant cette section triangulaire du cou du mannequin qui accroche le regard.
J'ai pour habitude de prendre quelques photo au feeling. Celle-ci a quelque chose de particulier. les circonstances de la prise de vue.
A la fin d'une promenade, sortant du jardin des Tuileries, traversant la place de la Concorde, en direction d'un restaurant où nous avions réservé, rue Montaigne, nous avons bifurqué à gauche une fois arrivés à la place Franklyn Roosevelt. La nuit tombant rapidement à ce moment de l'année, passant devant un magasin sans même voir sa vitrine, un petit quelque chose d'inconscient m'avait incité à m'arrêter et reculer de quelques pas. Quelque chose que je n'avais pas vraiment vu, mon attention étant ailleurs, c'est davantage du ressenti qu'aperçu, une ambiance, qui m'avait fait rebrousser chemin et, plutôt que bêtement regarder, voir, ce qui m'a vraiment surpris.
Devant moi, à l'intérieur de la vitrine chichement éclairée (la boutique était fermée, ne conservant qu'un minimum d'éclairage), j'ai immédiatement vu ce qui valait largement d'en prendre une photo.
C'est le sujet lui-même, par quelque complicité, qui m'a happé, s'imposant comme il semblait vouloir paraître : un mannequin revêtu d'une splendide robe rouge sombre, entouré d'accessoires, dans une lumière tamisée, intime. Cela évoquait pour moi la salle d'un temple dédié à la déesse, entourée de trésors déposés autour d'elle en offrandes.
Les reflets sur la vitre ne m'ont pas vraiment gêné, la rue étant sombre à ce moment. Deux sources de lumière de part et d'autre pouvaient occasionner un cramage localisé (surtout dans la photo en couleurs). La composition s'imposant d'elle-même, je n'ai eu qu'à cadrer et déclencher une fois le boîtier paramétré. Dommage pourtant cette section triangulaire du cou du mannequin qui accroche le regard.