07/10/2011 à 15:56
Rapata
Et quand vient le soir,
Pour qu’un ciel flamboie,
Le rouge et le noir,
Ne s’épousent-ils pas ?
(Jacques Brel)
Tous les ans, je me fais la même réflexion, pourquoi toujours en octobre, pourquoi le ciel est si particulier en cette période ? Fin de l’été, les nuages tentent discrètement de reprendre leur place, et de redonner au coucher de soleil toute sa noblesse. Je trouve ces couchers de soleil d’été tellement mornes, tellement insipides, un pauvre soleil, parfois rougeoyant, au milieu d’un ciel uniformément bleu, sans nuages, désespérément plat…
En octobre, la palette de couleurs est complète, rouge, jaune, orange, bleu nuit et bleu ciel, puis le tableau s’assombrit, s’obscurcit, pour ne laisser qu’une bande horizontale orange et bleue, qui semble sombrer derrière les collines et quelques nuages, comme si elle luttait, vainement tous les soirs, afin de nous faire profiter encore un instant de sa présence, et puis non, finalement il fait nuit, la nuit est là, l’humidité tombe vite et il faut rentrer.
Tout se passe en 8 minutes, tout se mélange à une vitesse surprenante, mais c’est toujours trop court, trop rapide, on voudrait que le moment dure des heures, mais serait-il aussi savoureux ? Quelques minutes où il faut être là, et ne rien faire d’autre que contempler, mais en même temps être vif pour relever chaque détail, chaque contre-jour et chaque nuage derrière lequel les derniers rayons du soleil tentent encore de percer…
Mouarf, j’étais parti là, désolé.
1)
18mm – F/16 - 1/100s – ISO200
2)
18mm – F/16 - 1/125s – ISO200
3)
18mm – F/16 - 1/125s – ISO200
Pour qu’un ciel flamboie,
Le rouge et le noir,
Ne s’épousent-ils pas ?
(Jacques Brel)
Tous les ans, je me fais la même réflexion, pourquoi toujours en octobre, pourquoi le ciel est si particulier en cette période ? Fin de l’été, les nuages tentent discrètement de reprendre leur place, et de redonner au coucher de soleil toute sa noblesse. Je trouve ces couchers de soleil d’été tellement mornes, tellement insipides, un pauvre soleil, parfois rougeoyant, au milieu d’un ciel uniformément bleu, sans nuages, désespérément plat…
En octobre, la palette de couleurs est complète, rouge, jaune, orange, bleu nuit et bleu ciel, puis le tableau s’assombrit, s’obscurcit, pour ne laisser qu’une bande horizontale orange et bleue, qui semble sombrer derrière les collines et quelques nuages, comme si elle luttait, vainement tous les soirs, afin de nous faire profiter encore un instant de sa présence, et puis non, finalement il fait nuit, la nuit est là, l’humidité tombe vite et il faut rentrer.
Tout se passe en 8 minutes, tout se mélange à une vitesse surprenante, mais c’est toujours trop court, trop rapide, on voudrait que le moment dure des heures, mais serait-il aussi savoureux ? Quelques minutes où il faut être là, et ne rien faire d’autre que contempler, mais en même temps être vif pour relever chaque détail, chaque contre-jour et chaque nuage derrière lequel les derniers rayons du soleil tentent encore de percer…
Mouarf, j’étais parti là, désolé.
1)
18mm – F/16 - 1/100s – ISO200
2)
18mm – F/16 - 1/125s – ISO200
3)
18mm – F/16 - 1/125s – ISO200