Il parait que nous sommes en guerre

17/07/2016 à 15:45

cocagne

Voici un texte qui à mon avis restera dans les annales et même très probablement servira de référence dans les échanges même les plus violentes mais verbales qui ne manqueront de se développer autour de lui dans, disons, la société civile.
Je vous en donne la primeur mais sachez que vous pouvez vous le procurer pour moins de 9 Euros chez l'éditeur c'est encore la meilleur manière de le faire circuler.
Je vous demanderais de ne pas abuser du partage et sinon à chaque fois de renvoyer vers l'adresse qui se trouve au dessus.

Vous noterez qu'on peut le percevoir comme un chœur  ou comme une cacophonie laquelle au fond est une sorte de chœur ou plus personne ne se comprend et il s'agit bien de cela d'ailleurs.
L'idée est que vous mettiez ici celles de vos photos qui vous paraissent bien illustrer à la fois le ton de ce poème et votre propre état d'esprit, pas seulement l'un ou l'autre mais les deux à la fois;
Ce texte est tellement riche qu'il me paraitrait trop ambitieux de vouloir l'illustrer en un seul tout au moins au début alors pourquoi ne pas en souligner telle ou telle strophe ou partie ?
Citez simplement laquelle vous aura interpellé ou inspiré.
Vous verrez il n'y a aucun message univoque.
 
Merci par avance à ceux qui oseront se projeter hors d'eux mêmes ainsi.


Edition du 24/08/2016

rajout de contenu et  suppression du texte car devenu redondant et contenant  trop de fautes de retranscription.
  






































































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24/08/2016 à 14:52

cocagne

l'éditeur nous a fait le grand plaisir et l'honneur de nous fournir les éléments qu'il utilise pour son dossier de presse et que je vous joint le plus vite possible (( Pas simple avec ces petits écrans de téléphone !)
24/08/2016 à 15:05

cocagne

Il paraît que nous sommes en guerre

Pierre Terzian

37 pages

sun/sun éditions

Chaos  ?

1ère édition tirée à 200 exemplaires en avril 2016

Nouveau tirage à 500 exemplaires mai 2016

6 euros

ISBN : 979-10-95233-04-6

www.sunsun.fr

 

Il paraît que nous sommes en guerre est né de l’effroi. Du K.O. Du dégoût provoqué par le 13 Novembre.
C’est une lettre. Simple et directe. Adressée à nos agresseurs. À notre Histoire. À notre Monde.
C’est un poème. Bête comme la peur. Qui tente de redonner à l’écriture sa place première : celle de dire l’impossible. De tendre la main. De dialoguer avec l'inconnu.
Il paraît que nous sommes en guerre porte la voix de ceux qui, dans le chaos des prises de parole, de conscience, de pouvoir, ne se sentent d’aucun camp. Ceux qui cherchent leurs armes, dans ce nouveau champ de bataille. Les démunis. Les incrédules. Les impatients. Ceux s'efforcent de penser, par-delà l’émotion, avec humilité et espoir.

 

Pierre Terzian est l’auteur d’un premier roman,  Crevasse, paru chez Quidam Éditeur en 2012, qui écrit la difficulté d’un homme à vivre avec et dans le monde qui l’entoure. Il vit et travaille au Québec où il est entre autre professeur de théâtre pour des adolescents en difficulté. Son écriture s’affranchit des frontières entre genres littéraires ; poésie, théâtre et roman se confondent pour offrir une vision du monde crue et éclatante. Il est également l’auteur d’un texte publié dans la revue Le Chant du Monstre #1, aujourd’hui éditée par sun/sun,  À manger pour les cailloux. La publication d’Il paraît que nous sommes en guerre en est la continuité éditoriale. À la rentrée de janvier 2017 naîtra son second roman, toujours aux éditions sun/sun.

 

« Depuis ce Vendredi 13, nous sommes en vie. 

Nous nous demandons qui nous sommes. 

(…)

Cela provoque en nous une grande douleur.

Une douleur profonde.

Nouvelle.

Collective. 

Des larmes. 

Qui ont à voir avec l’Histoire. 

Que nous ne connaissons pas. 

Que nous n’écrivons pas. 

Nous passons désormais du temps à parler de ce que nous sommes. 

Réapprenons à parler.

En vrai.

Avec des mots et des pauses. 

Des yeux ouverts. »

 

« Nous ne comprenons pas. 

Ce qui les pousse à se tuer. 

Nous sommes trop impotents, en terme de Mort. 

Nous voulons la dépasser.

Nous préférons cravacher. 

Anonymes. 

Farcis de tranquillisants. 

Que mourir héroïques. 

Nous laissons ça aux Barbares. »

 

« Ici, nous n’avons pas de véritable espace.
Tout est quadrillé.
Rempli.
Pas d’espace pour le dire :
Nous rêvons d’un sabotage.
D’une fêlure.
D’une anomalie.
Nos espaces sont neutralisés.
Se neutralisent eux-mêmes par la profusion des dires.
Nous rêvons un rêve concret.
Hors pixel.
Mais pas d’espace pour l’animer.
Nous sommes comme vous.
Orphelins du sens de la vie. »

 

« Je veux être ébloui.

Je veux me radicaliser.

Je me cherche une radicalité.

Je suis en voie de radicalisation.

Il faut me croire, Messieurs.

Nous sommes nombreux dans ce cas.

En secret.

Sous le manteau.

Nous rêvons d’un cataclysme.

Nous rêvons de lumière.

Et votre terreur rend ce rêve encore plus chaud. »

 

« Nous sommes comme vous.

Orphelins du sens de la vie.

Mus par des énergies fossiles.

Nous ne voulons pas être vous. 

Mais nous ne voulons pas être nous. 

Nous nous contestons. 

Nous détestons.

Le saviez-vous  ?  

Vous détestez-vous également  ?  

Parfois  ?  »

 

 

sun/sun éditions - chercher le nord plus à l'ouest -
24/08/2016 à 15:09

cocagne

Sun Sun est aussi éditeur de livres photos comme 
HAYASTAN
 Auteur photographe Nanda Gonzague
préface de Serge Avédikian et postface de Gérard Dédéyan