Je suis né pour te connaître, pour te nommer, Liberté
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Je suis né pour te connaître, pour te nommer, Liberté
05/08/2011 à 15:40
Sur l'absence sans désir
sur la solitude nue
sur les marches de la mort,
j'écris ton nom.
Sur la santé revenue
sur le risque disparu
sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom.
Et par le pouvoir d'un mot
je recommence ma vie
je suis né pour te connaître
pour te nommer
Liberté
Paul Éluard
05/08/2011 à 15:46
Tu ne pouvais que m'attirer par ce titre, me séduire par ces mots, me captiver par ta photo :-y
La poésie des mots équilibre les qualités de ton image, je ressens…
Ne seraient les mots et l'idée qu'ils soutiennent, ton cliché seul serait comme une femme belle mais sans charme .
En résumé tu as réussi, de mon humble point de vue, l'alchimie de l'alliance du fond et de la forme .
05/08/2011 à 15:51
L3nes8me a écrit :
Tu ne pouvais que m'attirer par ce titre, me séduire par ces mots, me captiver par ta photo :-y
La poésie des mots équilibre les qualités de ton image, je ressens…
Ne seraient les mots et l'idée qu'ils soutiennent, ton cliché seul serait comme une femme belle mais sans charme .
En résumé tu as réussi, de mon humble point de vue, l'alchimie de l'alliance du fond et de la forme .
très touché., sincèrement. Merci
05/08/2011 à 18:23
j'adore ce poème de Paul Eluard,
pourtant, là, ta photo ne me semble pas correspondre à ce poème : la sachet en plastique sans doute y est pour beaucoup, synonyme plutôt aujourd'hui de pollution et cause de décès de nombreuses espèces…
sans le sachet peut-être, avec les barbelés seuls… peut-être…
05/08/2011 à 18:32
Je plussoie le message de l3nes8me, l'alliance du cliché et du poème produit un impact fort malgré (ou justement en raison de ?) ce sac plastique déchiqueté sur le barbelé, symbole de la privation de liberté.
19/08/2011 à 15:41
Pour moi le sac n'a pas valeur de pollution ici, mais plutôt de désolation : ce à quoi je pense avec cette photo, c'est une nature enfermée (le ciel derrière), et les Hommes de l'autre côté, qui restent pris dans leur système sans la volonté d'en sortir, et qui finissent déchirés, ce que symbolise le sac.
J'adore ces images de nature piégée de barbelés dans les paysages sauvages, il ressort toujours une force de ces photos issue du décalage entre la violence des barbelés et la beauté de la nature. Je trouve cette photo très réussie de ce point de vue, et le texte qui l'accompagne lui va parfaitement.
Merci pour ce partage fana !
19/08/2011 à 16:31
La nature enfermée, les hommes de l'autre côté… et si c'était le contraire ?
Un éleveur de brebis (et de quelques vaches) sur le Larzac que je connais bien dit toujours :
"Les balbelés mô gârs, c'est pô poul empêcher les hommes de rentler, c'est poul empêcher les bêtes de soltir ! "
19/08/2011 à 16:55
Et les bêtes, c'est pas la nature ;) ?
L'Homme s'enferme dans les villes et enferme la nature à l'extérieur, tout en en emportant des bouts, des échantillons, à l'intérieur, encore plus enfermés dans des parcs, des pots…
19/08/2011 à 17:22
Bin en fait, en l'occurence non, enfin oui. La nature normalement englobe les animaux, dont nous. Les bêtes, ici les vaches, ne font pas parti de la nature sauvage, elles dépendent des hommes. Donc sont dans le même "parc" :P
Les vaches = les hommes, un animal sauvage n'aurait jamais pensé à élaborer des parcs (physique, puisque la notion de territoire existe quand même dans le sauvage).
:D
22/08/2011 à 15:37
Ben oui mais non, parce que ta vache, elle s'en fout un peu, elle, tant qu'elle a de l'herbe à se mettre sous la dent ! Y aurait pas de clôture, elle brouterait pareil ! C'est bien l'Homme qui l'enferme pour la garder près de lui, et idem pour toutes les bestioles qu'on garde enfermées et qui seraient aussi bien en liberté à l'état sauvage (bon, sauf exception d'espèces qu'on a perverties et qui résisteraient pas au monde extérieur…)
Tiens, ça me fait penser que j'ai rencontré une bergère il y a peu… à Paris ^^ ! Hé oui, y en a :D ! (Apparemment personne ne la croit quand elle dit ça, étonnant non ^^ ?).
22/08/2011 à 16:39
Bonjour et Merci à toutes et tous pour vos commentaires.Il est très plaisant de voir qu'une image peut susciter des retours plus riches que "waoh, c'est bo"…On peut argumenter sur la concordance du texte et de l'image. Le sac d'épicerie ne fait pas l'unanimité. Pourtant. Lorsque je l'ai vu pris dans ses barbelés, avec le ciel derrière, il m'a fait penser à ces deux "reportages" que j'ai commis, à Montréal.
Montréal, comme beaucoup d'endroits est un monde de consommation effrénée. Terrible. Ce sac pris dans les barbelés semblait me rappeler que oui, derrière il y a la liberté.La liberté de consommer non pas pour posséder, mais pour utiliser simplement.
Le premier article sur mon blog parle d'un bonhomme incroyable que j'ai rencontré il y a qq années. Il se faisait appeler
"Denis de Montréal". À sa façon, il tente de montrer aux badauds que l'on achètenon pas pour utiliser un bien, mais pour le posséder. http ://fanatiques2numerique.over-blog.com/article-29741666.htmlLe deuxième montre ce que sont les bords des
rues de Montréal au lendemain des traditionnels déménagements du 1er Juillet. Tout ce que les gens laissent derrière eux. http ://fanatiques2numerique.over-blog.com/article-33402328.htmlEn tout cas, encore merci pour vos commentaires.
25/08/2011 à 18:53
Perso ça m'a tout de suite fait pensé à un sac plastique trainé par le vent comme l'on voit très souvent, et qui a été stoppé net dans son escapade par les barbelets. Privé de tout cet entrain à découvrir le monde, il ne peut que se résigner à regarder l'horizon…
Mais je pars loin là :D