30/08/2013 à 09:50
ptiloulou
La grande distribution tire toujours les prix vers le bas pour les agriculteurs dans le but d'augmenter les profits de leurs actionnaires. Ben oui, si c'était pour baisser le prix à la caisse, on le saurait. Et ça ne serait pas forcément plus acceptable dans une société où la solidarité est sensé être une valeur. Mais la question n'est pas là puisque ce n'est pas le cas. Donc les agriculteurs en ont marre. Et dans leurs tracteurs, au milieu de leurs champs, ils commencent à rouspéter. Et veulent s'organiser pour frapper un grand coup. Montrer qu'il faut arrêter de les prendre pour des oignons. Qu'ils ne veulent plus être le dindon de la farce. Qu'ils ne sont pas des vaches à lait. Qu'on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs.
Alors les voila qui entrent en action. Ils s'organisent. De réunions en réunions, leurs plans se dessinent. Ils rassemblent toutes les forces disponibles. Font l'inventaire du matériel utilisable. Et les voici parti à la conquête de la capitale européenne. Bruxelles. C'est là que tout se décide. Dans des bureaux climatisés grands ouverts aux lobbyistes, des hommes et des femmes bien habillés, dont le seul lien à la terre est la semelle de leurs chaussures en cuir, dictent aux agriculteurs comment travailler et combien vendre leurs produits. S'en est trop, les tracteurs se mettent en route vers cette oligarchie aveugle et sourde.
Une gigantesque opération escargot se met en place. Les tracteurs devant, les automobilistes derrières. Les slogans fusent. La colère est perceptible mais pas de violence. Surtout. Ils n'attendent que ça en haut lieu pour dicter leurs lois liberticides. Les automobilistes râlent. On y est pour rien. En êtes vous certains ? Non coupables actifs mais complices passifs. Une association venant en aide aux personnes démunies récupère les légumes, les œufs, le lait que les agriculteurs préfèrent leur donner plutôt que de les brader aux puissantes grandes surfaces. Même si les journalistes ne retransmettront en boucle sur les médias de masse que les quelques produits jetés sur les grilles du pouvoir. Laissant croire aux téléspectateurs con-sommateurs que les agriculteurs préfèrent gaspiller que de donner à ceux qui en ont besoin. La guerre de l'information commence. Et à ce conflit, les agriculteurs n'ont pas l'avantage des armes, ni du terrain.
Alors les voila qui entrent en action. Ils s'organisent. De réunions en réunions, leurs plans se dessinent. Ils rassemblent toutes les forces disponibles. Font l'inventaire du matériel utilisable. Et les voici parti à la conquête de la capitale européenne. Bruxelles. C'est là que tout se décide. Dans des bureaux climatisés grands ouverts aux lobbyistes, des hommes et des femmes bien habillés, dont le seul lien à la terre est la semelle de leurs chaussures en cuir, dictent aux agriculteurs comment travailler et combien vendre leurs produits. S'en est trop, les tracteurs se mettent en route vers cette oligarchie aveugle et sourde.
Une gigantesque opération escargot se met en place. Les tracteurs devant, les automobilistes derrières. Les slogans fusent. La colère est perceptible mais pas de violence. Surtout. Ils n'attendent que ça en haut lieu pour dicter leurs lois liberticides. Les automobilistes râlent. On y est pour rien. En êtes vous certains ? Non coupables actifs mais complices passifs. Une association venant en aide aux personnes démunies récupère les légumes, les œufs, le lait que les agriculteurs préfèrent leur donner plutôt que de les brader aux puissantes grandes surfaces. Même si les journalistes ne retransmettront en boucle sur les médias de masse que les quelques produits jetés sur les grilles du pouvoir. Laissant croire aux téléspectateurs con-sommateurs que les agriculteurs préfèrent gaspiller que de donner à ceux qui en ont besoin. La guerre de l'information commence. Et à ce conflit, les agriculteurs n'ont pas l'avantage des armes, ni du terrain.