29/09/2011 à 19:27
elina
Bonsoir !
Deuxième jeu et toujours le même principe : trouver qui est le photographe sur la photo (et commenter la photo aussi !).
J'ai commencé lad, cavalier d'entraînement si vous préférez - à cette époque, on disait "lad" - chez Jean Doumen à Maisons-Laffitte. Quelque part, en rêve, je me voyais déjà jockey, crack même. Monter en course au botte à botte avec Yves Saint-Martin ou Freddy Head ne me faisait pas peur ! Tout apprenti que j'étais, ils allaient voir ce qu'ils allaient voir ! J'avais oublié un minuscule détail : quand on fait 1, 80 mètre et qu'il ne faut pas dépasser 60 kilos, la passion devient un enfer.
Alors il a fallu faire un choix. Parce que, pour évoluer dans une écurie de course, sauf à devenir premier garçon ou garçon de voyage, cadre quoi, on a vite fait de rester lad toute sa vie. J'ai tout plaqué, sac au dos et suis parti un an aux Etats-Unis. Au Texas plus précisément. Là, j'ai appris à garder des troupeaux de 500 têtes à cheval. J'ai pris goût à l'errance, au voyage. Et au lieu de revenir directement au bercail, une fois ma mission américaine terminée, j'ai acheté mon premier boîtier argentique et suis parti faire le tour du monde à pied et en stop.
En rentrant j'avais des images plein la tête et plein les péloches. J'avais rencontré d'autres peuples, d'autres cultures, d'autres façon de vivre le cheval. Toujours aussi épris de cet animal, c'est tout naturellement que j'ai accepté un poste de palefrenier au Cadre Noir. J'ai profité de chaque minute "libre" pour faire des photos. J'avais sous la main les plus élégants modèles.
Je me suis lancé comme ça. Mes photos ont plu et je me suis spécialisé dans cette relation très particulière existant entre l'homme et le cheval à travers le monde entier. Petit à petit je suis devenu celui qui met en lumière et en musique les cavaliers de la haute école de Saumur. Je crois qu'on appelle cela "régisseur". Une fois le spectacle terminé, je reprends la route, boîtier en bandoulière.
Qui suis-je ?
Le photographe des chevaux, deux jours avant le vernissage de sa dernière exposition : "Chevaux d'Abyssinie".
Elina
Deuxième jeu et toujours le même principe : trouver qui est le photographe sur la photo (et commenter la photo aussi !).
J'ai commencé lad, cavalier d'entraînement si vous préférez - à cette époque, on disait "lad" - chez Jean Doumen à Maisons-Laffitte. Quelque part, en rêve, je me voyais déjà jockey, crack même. Monter en course au botte à botte avec Yves Saint-Martin ou Freddy Head ne me faisait pas peur ! Tout apprenti que j'étais, ils allaient voir ce qu'ils allaient voir ! J'avais oublié un minuscule détail : quand on fait 1, 80 mètre et qu'il ne faut pas dépasser 60 kilos, la passion devient un enfer.
Alors il a fallu faire un choix. Parce que, pour évoluer dans une écurie de course, sauf à devenir premier garçon ou garçon de voyage, cadre quoi, on a vite fait de rester lad toute sa vie. J'ai tout plaqué, sac au dos et suis parti un an aux Etats-Unis. Au Texas plus précisément. Là, j'ai appris à garder des troupeaux de 500 têtes à cheval. J'ai pris goût à l'errance, au voyage. Et au lieu de revenir directement au bercail, une fois ma mission américaine terminée, j'ai acheté mon premier boîtier argentique et suis parti faire le tour du monde à pied et en stop.
En rentrant j'avais des images plein la tête et plein les péloches. J'avais rencontré d'autres peuples, d'autres cultures, d'autres façon de vivre le cheval. Toujours aussi épris de cet animal, c'est tout naturellement que j'ai accepté un poste de palefrenier au Cadre Noir. J'ai profité de chaque minute "libre" pour faire des photos. J'avais sous la main les plus élégants modèles.
Je me suis lancé comme ça. Mes photos ont plu et je me suis spécialisé dans cette relation très particulière existant entre l'homme et le cheval à travers le monde entier. Petit à petit je suis devenu celui qui met en lumière et en musique les cavaliers de la haute école de Saumur. Je crois qu'on appelle cela "régisseur". Une fois le spectacle terminé, je reprends la route, boîtier en bandoulière.
Qui suis-je ?
Le photographe des chevaux, deux jours avant le vernissage de sa dernière exposition : "Chevaux d'Abyssinie".
Elina