02/03/2014 à 14:50
Bonjour à tous,
Je n'arrives pas à adapter ma logique en ce qui concerne l'ouverture et la profondeur de champs.
Si je me met à f/1.8 mon capteur s'ouvrira au maximum et laisseras donc rentrer un maximum de lumière mais je n'aurais pas beaucoup de profondeur de champs de netteté sur l’arrière plan.
Alors que si je me met a f/11 mon capteur s'ouvrira très peu pour laisser passer peu de lumière et m'offrir un premier comme un arrière plan net.
Je ne comprends pas pourquoi ce n'est pas l'inverse. J'ai du mal dans ma logique
Plus le capteur s'ouvre plus la lumière rentre donc plus mon premier et arrière plan pour moi devrait être net.
02/03/2014 à 16:36
Alors en fait ce n’est pas ton capteur mais ton diaphragme qui s’ouvre ou se ferme, ton capteur comme son nom l’indique ne fait que capté la lumière.
La quantité de lumière qui arrive à ton capteur n’a pas d’incidence sur ta profondeur de champs, seul l’ouverture et la focale utilisée en a une.
Quand tu ouvres et que tu laisses passer beaucoup de lumière et que tu veux être bien exposé ton appareil réglera automatiquement ou te demandera de régler (selon le mode utilisé lors de la prise de vue) ta vitesse en conséquence (tu auras donc certainement une vitesse très rapide).
Lorsque tu fermes tu laisses rentrer moins de lumière, pour être exposé correctement, ton boitier va donc automatiquement ou te demander de régler ta vitesse en conséquence (tu auras une vitesse plus longue)
La lumière n’a donc rien à voir avec ta profondeur de champs (en nocturne tu peux être à f/1.8 et avoir 30s de pose tu n'auras pas pour autant plus ou moins de profondeur de champs) mais juste sur la quantité de lumière que tu laisses rentrer afin que ta photo soit le mieux exposé et qui dépend bien sûr du fameux triangle d’exposition vitesse/ouverture/iso.
Ta profondeur de champs elle dépend de ton ouverture, de la focale utilisée, de la distance entre toi et ton sujet et de la distance entre ton sujet et l’arrière-plan.
Ainsi selon la configuration à ouverture égale tu peux avoir une profondeur de champs moins grande ou plus grande.
Si l’on prend l’exemple de ton appareil, ton zoom est équivalent à un 28-140mm ce qui veut dire qu’a 28mm à f/11 avec un sujet à 15m, ta zone de netteté (profondeur de champs) commencera à 6.07m jusqu’à l’infinie.
Alors que si tu es à fond de zoom soit 140mm (avec les même réglage f/11, sujet à 15m) ta zone de netteté ne sera plus que de 1.76m.
Je n’ai pas répondu à ta question de fond « pourquoi quand tu ouvres ta profondeur de champs est plus courte que quand tu fermes ? » je pense même que je t'ai peut être embrouillé un peu plus en ajoutant peut être de nouvelles interrogation, ou peut être que finalement j’ai éclaircie certains points je ne sais.
08/03/2014 à 09:31
bonjour,
En complément de ces explications, pose toi la question : quand ai-je besoin d'une pleine ouverture et d'une grande profondeur de champ ?
C'est la recherche du bokeh qui est la réponse (en portrait en particulier).
Le Bokeh (arrière-plan flou) est recherché afin d'avoir le sujet principal net qui se détache de l'arrière-plan.
Afin de ciconscrire la PdC au sujet principal, il faut éloigner le sujet du fond (1m. au moins), ouvrir au maxi possible de netteté son diaphragme, et utiliser un grande focale (85-135mm en FX) afin de placer les limites de netteté au delà du sujet.
En paysage cela sera différent surtout si l'on désire avoir les lointains nets, il faut alors s'intéresser à l'hyperfocale qui placera l'infini sur les lointains et la limite inférieure à quelques mètres de l'appareil (hyperfocale/2). Dans les 2 cas le photographes devra bien définir ses intentions et adapter ses réglages à sa priorité (moi c'est la netteté/ au bokeh donc je ferme mon diaphragme d'un ou 2 crans).
Cordialement
Photographix
18/03/2014 à 15:04
bonjour,
je comprends le principe de la profondeur de champ que je maîtrisais bien sur un vieil argentique minolta.
j'ai désormais un lumix fz150 et je n'arrive à maîtriser comme je le souhaite ma profondeur de champ.
j'ai tendance à penser que c'est plus lié à une mauvaise maîtrise qu'aux limites techniques de mon appareil.
avez des conseils ou avis à me donner ?
18/03/2014 à 15:19
foufi29 a écrit :
bonjour,
je comprends le principe de la profondeur de champ que je maîtrisais bien sur un vieil argentique minolta.
j'ai désormais un lumix fz150 et je n'arrive à maîtriser comme je le souhaite ma profondeur de champ.
j'ai tendance à penser que c'est plus lié à une mauvaise maîtrise qu'aux limites techniques de mon appareil.
avez des conseils ou avis à me donner ?
C'est tout simplement lié à la taille de ton capteur. Plus le capteur est petit et plus la profondeur de champ est grande.
A titre d'exemple, sur un capteur APS-C, on a à peu près la même profondeur de champ à f2.8 qu'un capteur plein format à f4.
Le capteur de ton boitier est beaucoup plus petit qu'un capteur APS-C donc quand tu est à f4, c'est comme lorsque tu étais à f8 ou f11 (exemple au pif) avec ton argentique. Pour retrouver la profondeur de champ de ton argentique, il faut passer sur un capteur plein format (24x36).
18/03/2014 à 19:41
merci à touts les 2 pour vos explications.
je les prendrais en compte pour un achat à venir.pas tout de suite !
19/03/2014 à 11:26
Pour répondre à la question de @napster94700, il y a dans les commentaires de l'article de @Darth, l'explication physique, qui je pense était ce qui était recherché dans ce topic au dela des réponses complémentaires.
[quote=Chopperrette]
Un petit rappel sur la base des lentilles convergentes : Tout rayon (lumineux) venant de l’infini (et qui est parallèle à l’axe central de ladite lentille) converge après la lentille à son foyer. Au contraire, un rayon passant par le point image du foyer de la lentille (le point étant situé devant la lentille) ressort de la lentille parallèle à l’axe et ira à l’infini.
Repartant de cette explication de base, mon « feeling physique » me dit que :
Quand on ferme le diaphragme (grande valeur d’ouverture) on ne garde essentiellement QUE des rayons qui sont parallèles à l’axe de la lentille ou presque vu les distances. Ils convergeront donc tous au foyer de la lentille et comme on a bien fait notre mise au point on aura une image nette sur le capteur, de toute la scène, ou presque.
Quand on ouvre le diaphragme, on fait le contraire, on prend des rayons de toutes les directions qui ne convergeront pas tous bien pour donner une image nette sur le capteur, seul une zone de plan (notre scène choisie) répondra aux conditions pour donner une image nette sur le capteur. Les autres plans de la scène ONT une image nette dans un plan en amont ou en aval du capteur, et par conséquent flou sur le capteur.
[/quote]