Qui utilise le "back-button" ? A l'usage, qu'en pensez-vous ?

Bonjour,

Toujours dans ma période "découpons les cheveux en quatre" et en train de décortiquer la notice de mon boîtier (c'est pas inutile !), j'ai découvert qu'il était possible de découpler la commande de l'ajustement de l'exposition de celle activant l'autofocus.  Il est en effet possible d'affecter uniquement le réglage de l'exposition au déclencheur (pression à mi-course) et d'attribuer l'activation de l'auto-focus à un autre bouton comme "*" ou "AF-ON".  Vous savez, ce bouton que l'on trouvait totalement redondant avec le déclencheur, dont on se demandait l'utilité et qui pourtant tombe si bien sous le pouce !  Les english l'appellent "back-button".  J'aime bien l'idée de pouvoir rendre indépendantes ces deux commandes.  Il me semble que cela doit pouvoir ouvrir des portes.  Je viens de configurer mon boîtier dans ce sens et suis pour le moment en train de me familiariser avec cette nouvelle pratique.  Ce n'est pas évident de changer ses habitudes mais je sens qu'il y a du potentiel derrière celle-ci.

Certains d'entre-vous utilisent-ils le "back-button" ? A l'usage, vous en pensez quoi ?

Bonne journée à vous,

Boursignol, toujours à l'école

tu as sinon aussi la touche "mémorisation d'exposition", qui rend à mon avis quasi pareil.
Cela peut te servir suivant ton mode  mesure d'exposition (centrale) à faire la mesure de l'exposition sur une partie de l'image que tu souhaite exposée plus correctement qu'une autre et à te décaler pour la mise au point sur une autre. Pratique pour des contrejour pour avoir des ombres chinoise au premier plan par exemple

Merci @LSH, pour ta réponse, toujours aussi rapide !

Trouvé le fil !
Je reviendrais pour commenter ma propre pratique car je pratique ainsi depuis longtemps et ne peux plus m'en passer

Justement c'est une manière d'allier la maitrise du mode manuel et la réactivité des modes automatiques.
On peut se dire que si les fabricants s'enquiquinent à mettre des fonctions aussi accessibles sur les appareils à vocation professionnelle c'est qu'elles sont attendues par les bourlingueurs de la photo.

• Mais on y reviendra car le préalable évidemment est de disposer d'un boitier permettant cette pratique,.

je viens de manipuler pour mémoire mon vieux Nikon F90x qui est un peu l'expert de son époque mais pas le pro on doit encore bloquer l'expo par une touche dédiée alors que sur les appareils comme les F5 de mémoire on avait déjà cette possibilité de paramétrer la touche de déclencheur de mémoire aussi sur les F100 c'était comme ça mais à l'époque je ne le savais pas et je m'enquiquinait entre le mode manuel ou le blocage d'expo par touche. il m'a fallu mettre les pieds en numérique pour me coltiner les modes d'emplois et même quelque guides pour découvrir des modes incroyablement personnalisables qui en fait existent depuis les années 90 en argentique le support n'ayant bien sur rien à voir avec les fonctions si ce n'est cette révolution de la sensibilité iso réglable à volonté.

Après avoir découvert cette fonction au hasard des différents sites que je suis, j'ai voulu essayer pour me faire mon propre avis, et depuis je ne m'en passe plus.

Avantages :
- ça permet d'associer une unique fonction à chaque manipulation, ainsi la pression à mi course du déclencheur ne sert plus qu'à mesurer la lumière;
- dans ma pratique de la photo de montagne, quasiment toutes mes photos se font rapidement, au dernier moment, et comme j'estime que je n'ai pas le temps de choisir le bon collimateur (et que je ne peux pas faire confiance à la sélection automatique), je n'utilise que le collimateur central, je recadre donc systématiquement. Le fait d'utiliser la technique du "back button focus" (BBF) en association avec le recadrage fait que je maîtrise parfaitement l'endroit où se fera la mise au point de la photo;
- avec cette technique, après une composition soigneusement mise au point, plus de risque que la mise au point soit modifiée et se refasse à un endroit non voulu au moment de prendre la photo (ça évite d'avoir à maintenir enclenché à mi-course le déclencheur, ce qui est toujours source de galère);
- plus besoin de changer de mode de prise de vue, je reste ad vitam en AI-servo. Si ma cible de mise au point est fixe je n'appuie qu'une fois brièvement, l'appareil fait la mise au point et je prends la photo, si mon sujet est mobile je maintien la touche enfoncée (en fait je n'utilise quasiment jamais cette fonction, je préfère faire la mise au point là où sera mon sujet)

Donc en résumé : 
- logique et maitrise : une touche = une fonction
- rapidité et efficacité : plus besoin de changer de mode de prise de vue
- sécurité : plus de risque de voir la mise au point modifiée lors du recadrage