24/03/2015 à 12:14
Ilinx
J'ai récemment eu l’opportunité de parcourir une ligne dans un coin où je voulais aller depuis un moment, mais je n'avais jamais réuni les conditions. Il faut dire qu'à 60€ la journée (prix du ticket pour le téléphérique de l'Aiguille du Midi) et un niveau technique un poil trop exigeant pour mes compétences en tête, il me fallait du renfort. Des retrouvailles avec de vieux amis forts alpinistes seront parfaites. Pour rester "light" (niveau technique exigeant + grimpe à 3800m + températures de -15/-20°C) j'ai pris le parti de n'emmener que mon 16-35 f/4 monté sur le 5DIII. C'était le bon combo.
Une ligne de rappel particulièrement austère et folklorique qui réduit l'approche à quelques dizaines de minutes à peine sortis de la benne, des doutes sur les conditions qui font monter la tension, pour au final vivre l'ascension d'une goulotte esthétique, en excellente condition et dans un vrai moment d'amitié partagée, le top. Le retour par l'arête des Cosmiques fut épique, avec un vent à décorner les bœufs, on n'y voyait pas à 10m. Heureusement qu'il y est quasiment impossible de se perdre, et que le "confort" des bâtiments de l'Aiguille du Midi nous attendait au bout.
Une ligne de rappel particulièrement austère et folklorique qui réduit l'approche à quelques dizaines de minutes à peine sortis de la benne, des doutes sur les conditions qui font monter la tension, pour au final vivre l'ascension d'une goulotte esthétique, en excellente condition et dans un vrai moment d'amitié partagée, le top. Le retour par l'arête des Cosmiques fut épique, avec un vent à décorner les bœufs, on n'y voyait pas à 10m. Heureusement qu'il y est quasiment impossible de se perdre, et que le "confort" des bâtiments de l'Aiguille du Midi nous attendait au bout.