douingdouing71 a écrit :
Bonsoir,
Pour ma part et bien que je ne sois pas dans le domaine de la photo concert,
j'ai photographier deux concerts (les tambours du bronx et Zstar ) dernièrement.
Pour ce je me suis mis en priorité a la vitesse, iso automatique maxi 1600 et j'ai augmenté la luminosité a +5.
J'ai joué avec la vitesse suivant l'éclairage toute la soirée ce qui implique des photos réussies et d'autres loupée
car trop sombres ou trop claires.
Mon matériel : - nikon 5100
-nikon 18-105
- nikon 55-300
Si quelqu’un peu m'expliquer sa façon de faire je pourrais comparer.
Merci
On a tendance à penser que le mode manuel est toujours préférable. On commence par fixer ses ISO (pas loin du maxi du boitier pour commencer), on cale son ouverture selon son souhait puis on voit les vitesses que l'on obtient. Selon les valeurs de vitesse, on peut rejouer sur les ISO. Si on sent que l'on a de la marge, on baisse sa vitesse et gagnant un peu d'ISO, le boitier vous dira merci :)
Si c'est vrai pour des lumières relativement constantes, ça devient assez compliqué avec des lumières changeantes, sauf à attendre à chaque fois l'ambiance voulue, quitte à louper des choses sur scène. Et quand on dit changeant, ça ne veut pas dire dès que des spots s'allument mais quand globalement la lumière change ou tout particulièrement sur les sujets.
Cette mode (un poil élitiste quand on l'évoque avec des "vieux" photographes live) du tout manuel a fait ses preuves et ma foi donne d'assez bon résultats. le photographe sait parfaitement ce qu'il fait ! Je dirais que l'on est capable de limiter les erreurs d'exposition à moins de 10% des photos voire même moins quand on comprend les tenants et les aboutissants et que l'on commence à avoir de l'expérience dans ce type de reportage. D'autant plus qu'avec le temps on shoote moins (entre 50 et 100 photos par session live, c'est assez pour sortir 10 bonnes photos dont une excellente photo).
Personnellement, je ne suis qu'à 1 à 2 concerts sur 10 en tout manuel et je préfère largement une solution atypique mais que je maîtrise à savoir :
Je suis en mode ISO auto où je fige une vitesse, je décide de mon ouverture et je laisse l'appareil choisir les ISO, la donnée la moins déterminante pour la qualité du cliché. Je borne la valeur maxi d'ISO et si l'exposition n'est toujours pas bonne au maxi d'ISO alors le boitier me baisse ma vitesse.
Ce n'est pas si simple malgré tout car par expérience je corrige l'exposition avant le déclenchement pour que le sujet soit bien exposé malgré un fond sombre ou trop éclairé (globalement je suis à -0, 7 Ev mais parfois à +1Ev quand le fond est bourré de spot). Je joue donc beaucoup de la correction d'exposition, en ayant choisit une mesure matricielle (oui oui pas ponctuelle !). Et surtout, j'ai l'oeil sur les données avant de déclencher pour voir si c'est cohérent, quitte à revenir en tout manuel si le boitier s'embrouille.
Sur un concert relativement classique, je descends à 1 ou 2% d'erreur d'exposition.
Mes boitiers ont 3 modes pré programmés où j'ai figé la vitesse à 1/200, à 1/400 ou libre (mais toujours ISO auto) en plus d'un mode complètement Manuel. Ainsi, en une pression sur le bouton fonction et un coup de molette je change en plein live de choix et je ne perds pas de temps.
Sur des focales de 14mm à 200 mm je suis le plus souvent à 1/200 sauf parfois à 1/125 entre 14 et 85 mm. Très rarement je passe à 1/400 à 200 mm quand la montée en ISO se passe bien sinon je préfère rester à 1/200 et éviter les limites ISO.
J'essaye d'être à 1/400mm à 300mm, parfois même un peu plus.
Niveau ouverture, je suis le plus souvent au maxi de l'objectif soit 2.8 pour les zooms et 1.4 à 2 sur les focales fixes courtes.
J'ai un boitier qui garde toujours la plus longue focale de la soirée (70/200 f/2.8 ou 200 f/2 ou 300 f/2.8, choix fait en partant de la maison selon la salle) et l'autre qui navigue avec 2 ou 3 objectifs. Ainsi je gagne du temps et je peux garder des réglages constants selon le choix de la focale.
Que je sois en tout manuel ou dans un mode ISO Auto, je sais malgré tout parfaitement ce que je fais et pourquoi. Je connais mes boitiers et en quelques sorte ils m'obéissent aux doigts et à l'oeil. En d'autres termes, c'est moi qui fait la photo et je ne laisse que peu de hasard, à la différence d'un mode vitesse auto simple ou sans trop comprendre le boitier peut shooter entre deux prises à 1/1000 ou 1/25s, les deux choix étant idiots et surtout non anticipables.