28/11/2013 à 17:13
silver_dot
Si jamais il vous arrivait une mauvaise surprise avec le flash intégré de votre reflex Canon, pas de panique. Deux cas de figure possibles : soit la tête du flash ne se lève pas, aucun message d'erreur ne se manifestant en cette circonstance (rien n'indiquant à première vue que le boîtier se comporte comme si un flash externe était monté dessus), soit le message ERR05. Dans ces deux éventualités, ne vous précipitez pas immédiatement pour le transmettre ou porter au SAV, ce qui peut occasionner un délai de réparation et une coquette somme à payer, alors que ce n'est qu'un petit rien possible à solutionner par soi-même.
Premier cas : le boîtier est trompé par un petit évènement qui a échappé au photographe : il détecte la présence d'un flash externe inséré sur la griffe porte-flash du capot supérieur. Si on sollicite le relevage de la tête flash avec le petit bouton situé en haut de la façade du boîtier, côté gauche (appareil en position de prise de vue, vu de dos), ou en mode tout auto, l'automatisme décidant de faire appel au flash intégré en conditions de faible lumière, il ne semble ne rien se passer, la tête du flash restant obstinément en position initiale.
Ce problème est dû à la conception de la totalité des boîtiers Canon comprenant un flash intégré, le micro processeur devant déterminer s'il doit gérer la prise de vue avec le flash intégré ou un complémentaire monté dessus. La détection de présence d'un flash externe ou tout autre accessoire inséré dans la griffe porte-flash est constituée par un petit ergot de plastique situé sous le cache métallique entourant les contacts. Si cet ergot est libre de ses mouvements, il active ou non un contact situé sous la griffe support de flash sous le capot supérieur du boîtier. Sans flash externe monté, l'ergot est complètement relevé, le micro processeur du boîtier décide détermine le fonctionnement normal, avec possibilité d'activer ou non le flash intégré (activation manuelle par pression sur un bouton, ou automatique par l'un des programmes tout auto).
Localisation de l'ergot de détection de flash externe (le cache et le rail de fixation étant déposés) :
Si cet ergot se trouve grippé, bloqué en position enfoncée, le microprocesseur est feinté, et réagit comme si un flash externe était monté sur le boîtier, et prend une photo normalement, sans afficher de code d'erreur signalant l'anomalie, la photo étant alors prise sans flash avec une vitesse de synchro par défaut.
Il suffit que l'ergot soit grippé suite à un encrassement, ou enfoncé par quelque chose insérée dans le rail de fixation porte-flash (flash externe, la lamelle droite du cache des contacts ne se relevant plus assez, empêchant sa montée complète) ou un petit accessoire insoupçonnable tel un cache de protection des contacts) pour que le photographe se trouve confronté à ce dysfonctionnement qu'il aura tendance à considérer comme une panne grave du flash intégré, et craindre qu'il n'y ait d'autre solution que transmettre son précieux boîtier au SAV, pour la remise en état, moyennant un certain délai de réparation et un devis de l'ordre des 150 euros si on ne lui facture pas en plus par la même occasion l'échange du capot supérieur du boîtier (ça s'est vu).
Il est possible, par simple curiosité, sans risque, de simuler cette "panne" sur un boîtier parfaitement fonctionnel, en insérant un objet dans la griffe porte-flash, côté droit :
Le remède à ce petit désagrément est simple, à la portée de tous, sans normalement nécessiter de démontage : il suffit de décoller le cache entourant les contacts de la griffe flash du boîtier en le soulevant légèrement à l'aide d'une lame de cutter ou tout objet pouvant se glisser en-dessous, et le soulever, afin de dégager la partie droite pour accéder à l'ergot précité, puis, avec un petit pinceau brosse, voire une brosse à dents usagée et un peu d'alcool à 90%, de nettoyer consciencieusement le pourtour de l'ergot, en tenant le boîtier façade vers le haut, afin d'éviter tout écoulement de liquide à l'intérieur du capot.
Démontage du cache :
On vérifie alors que l'ergot est débloque, effectuant toute sa course, puis en mode auto ou en pressant le bouton d'activation ad hoc, vérifier que la tête du flash se lève bien régulièrement et que la prise de vue s'effectue normalement, accompagnée de l'éclair. Ceci étant fait, on prend soin de bien essuyer la griffe, puis le cache sera remis en place.
Dans de rares cas où l'ergot est sérieusement grippé, il y aura lieu de démonter le rail porte-flash, en faisant particulièrement soin de ne pas enfoncer à fond l'ergot afin d'éviter qu'il ne tombe à l'intérieur du boîtier.
L'intervention ne prend que quelques minutes, sans immobilisation au SAV, et une économie substantielle, n'ayant pas de devis à acquitter pour la réparation.
Premier cas : le boîtier est trompé par un petit évènement qui a échappé au photographe : il détecte la présence d'un flash externe inséré sur la griffe porte-flash du capot supérieur. Si on sollicite le relevage de la tête flash avec le petit bouton situé en haut de la façade du boîtier, côté gauche (appareil en position de prise de vue, vu de dos), ou en mode tout auto, l'automatisme décidant de faire appel au flash intégré en conditions de faible lumière, il ne semble ne rien se passer, la tête du flash restant obstinément en position initiale.
Ce problème est dû à la conception de la totalité des boîtiers Canon comprenant un flash intégré, le micro processeur devant déterminer s'il doit gérer la prise de vue avec le flash intégré ou un complémentaire monté dessus. La détection de présence d'un flash externe ou tout autre accessoire inséré dans la griffe porte-flash est constituée par un petit ergot de plastique situé sous le cache métallique entourant les contacts. Si cet ergot est libre de ses mouvements, il active ou non un contact situé sous la griffe support de flash sous le capot supérieur du boîtier. Sans flash externe monté, l'ergot est complètement relevé, le micro processeur du boîtier décide détermine le fonctionnement normal, avec possibilité d'activer ou non le flash intégré (activation manuelle par pression sur un bouton, ou automatique par l'un des programmes tout auto).
Localisation de l'ergot de détection de flash externe (le cache et le rail de fixation étant déposés) :
Si cet ergot se trouve grippé, bloqué en position enfoncée, le microprocesseur est feinté, et réagit comme si un flash externe était monté sur le boîtier, et prend une photo normalement, sans afficher de code d'erreur signalant l'anomalie, la photo étant alors prise sans flash avec une vitesse de synchro par défaut.
Il suffit que l'ergot soit grippé suite à un encrassement, ou enfoncé par quelque chose insérée dans le rail de fixation porte-flash (flash externe, la lamelle droite du cache des contacts ne se relevant plus assez, empêchant sa montée complète) ou un petit accessoire insoupçonnable tel un cache de protection des contacts) pour que le photographe se trouve confronté à ce dysfonctionnement qu'il aura tendance à considérer comme une panne grave du flash intégré, et craindre qu'il n'y ait d'autre solution que transmettre son précieux boîtier au SAV, pour la remise en état, moyennant un certain délai de réparation et un devis de l'ordre des 150 euros si on ne lui facture pas en plus par la même occasion l'échange du capot supérieur du boîtier (ça s'est vu).
Il est possible, par simple curiosité, sans risque, de simuler cette "panne" sur un boîtier parfaitement fonctionnel, en insérant un objet dans la griffe porte-flash, côté droit :
Le remède à ce petit désagrément est simple, à la portée de tous, sans normalement nécessiter de démontage : il suffit de décoller le cache entourant les contacts de la griffe flash du boîtier en le soulevant légèrement à l'aide d'une lame de cutter ou tout objet pouvant se glisser en-dessous, et le soulever, afin de dégager la partie droite pour accéder à l'ergot précité, puis, avec un petit pinceau brosse, voire une brosse à dents usagée et un peu d'alcool à 90%, de nettoyer consciencieusement le pourtour de l'ergot, en tenant le boîtier façade vers le haut, afin d'éviter tout écoulement de liquide à l'intérieur du capot.
Démontage du cache :
On vérifie alors que l'ergot est débloque, effectuant toute sa course, puis en mode auto ou en pressant le bouton d'activation ad hoc, vérifier que la tête du flash se lève bien régulièrement et que la prise de vue s'effectue normalement, accompagnée de l'éclair. Ceci étant fait, on prend soin de bien essuyer la griffe, puis le cache sera remis en place.
Dans de rares cas où l'ergot est sérieusement grippé, il y aura lieu de démonter le rail porte-flash, en faisant particulièrement soin de ne pas enfoncer à fond l'ergot afin d'éviter qu'il ne tombe à l'intérieur du boîtier.
L'intervention ne prend que quelques minutes, sans immobilisation au SAV, et une économie substantielle, n'ayant pas de devis à acquitter pour la réparation.